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INTERVIEW DE MARIANNE LANAVERE DIRECTRICE DU CENTRE INTERNATIONAL D’ART ET DU PAYSAGE : îLE DE VASSIVIERE

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 23 février 2015
  • Centre d'art contemporain, France, Limousin, Résidences d'artistes

Il est au centre de la France une petite île pleine de trésors…Une île où l’on peut se perdre dans un bois de sapins majestueux, où selon les saisons on marchera peut-être sans s’en apercevoir sur une œuvre de Michelangelo Pistoletto, où selon son chemin on tombera peut-être nez à nez avec l’éternitéde Kimio Tsuchiya, où l’on pourra s’enfoncer dans les eaux du lac en suivant la spirale d’Andy Goldsworthy, où l’on pourra tout simplement au hasard des sentiers expérimenter dans un panorama de toute beauté une nature au contemporain. Cet endroit magique c’est l’île de Vassivière en Limousin. Une île qui a vu le jour au début des années 50, lors de la création par EDF d’un barrage hydroélectrique entrainant la naissance d’un lac artificiel de 1000 hectares. Une île de « campagne » qui se dote en 1986, dans le cadre de la politique culturelle de décentralisation, d’un Centre d’art dédié à l’art contemporain aujourd’hui connu sous le nom de Centre International d’Art et du Paysage de l’île de Vassivière.
Marianne Lanavère, l’actuelle directrice de ce vivier d’art contemporain a gentiment accepté de s’entretenir avec nous pour nous parler de ce lieu unique en France.
Portrait de Marianne Lanavère par Yves Dussouchaud
Vous avez pris la direction de ce centre en 2012 et succédez à ce poste à  Dominique Marchès, Guy Tortosa et Chiara Parisi. Allez-vous poursuivre l’action, très axée sur l’international, menée par Chiara Parisi ou inscrire votre action dans un nouveau « champ d’expérience » pour reprendre le titre de la première exposition que vous avez présidée à votre arrivée ?Chacun de mes prédécesseurs, selon son expérience et ses orientations a marqué différemment l’histoire de ce Centre d’art. Dominique Marchès, le premier directeur de 1986 à 2001, a suivi toute la construction du bâtiment conçu par Xavier Fabre et Aldo Rossi. Il a lancé les premières expositions et les commandes pour le Bois de sculptures à des grands artistes, notamment du Land art, comme Andy Goldsworthy. Ensuite Guy Tortosa, directeur de 2001 à 2004 s’est lui attaché à créer un lien avec la population dans l’esprit de ce que l’on appelait à l’époque « l’art relationnel ». Il a délocalisé le Centre d’art pour investir des villages alentours et commandé des œuvres immatérielles avec une dimension participative, comme C’Hyber, une œuvre conçue comme un jeu de piste par Fabrice Hyber ou la charte paysagère  Boire l’eau du Lac de Gilles Clément, une charte avec des préconisations d’aménagement pour l’ensemble du territoire du lac, qui a été partiellement appliquée.
 
Le Centre International d’Art & du Paysage, bâtiment construit par Xavier Fabre et Aldo Rossi
 
Chiara Parisi, directrice de 2004 à 2011, a marqué le Centre d’art avec l’organisation de grandes expositions d’artistes très confirmés sur la scène de l’art contemporain. Son intention était de faire rayonner le centre à l’international. Chiara Parisi a également poursuivi les commandes pour le Bois de sculpture en choisissant des artistes de renommée mondiale.
Yona Friedman, Licorne Eiffel, 2009
Crédits photographiques : Jean-Baptiste Decavèle, Yona Friedman
Je me situe, je pense, dans la lignée des précédents directeurs dans le sens ou l’on peut travailler au CIAP à la fois à une échelle locale et internationale. Je compte atteindre cet objectif en poursuivant le développement du centre autour d’une question qui me semble très importante sur ce site à savoir « la matière ». A mon sens, c’est le fil conducteur qui relie entre elles toutes les œuvres de cette collection construite sur l’île de Vassivière depuis 1983.Le Bois de sculptures rassemble en effet des œuvres très différentes en terme de matérialité, certaines sont très concrètes, très figées, avec une grande densité, comme les premières œuvres en granit commandées pour le symposium « L’île aux pierres » en 1983/84, d’autres sont périssables ou beaucoup plus immatérielles et d’autres encore sont des œuvres dites à protocole que nous devons réaliser ou réactiver selon les saisons en suivant un cahier des charges défini par l’artiste.
Marc Linder, Sans titre, 1983, crédits photographiques Béatrice Cotte

Depuis la création du centre, 64 œuvres ont été commandées, mes prédécesseurs se sont donc attachés à constituer un fond considérable, afin de créer un centre d’art contemporain capable de rayonner à l’international.  Aujourd’hui, il me semble important de se concentrer sur la valorisation de cette collection. Comment se recentrer sur l’existant et donner du sens à cet ensemble, qui a parfois été construit par accumulation d’œuvres, sans cohérence évidente entre elles. Mon objectif est donc, à travers la question de la matière, de créer pour les visiteurs des liens lisibles entre les œuvres.

L’espace disponible sur l’île étant par définition limité, je trouve également intéressant d’enrichir la collection en commandant des œuvres pour les bords du lac, et, ainsi élargir le champ d’action du Centre d’art autour du lac. Une façon de poursuivre et renforcer notre travail à l’échelle locale.

Cette démarche a justement commencé en suscitant l’acquisition puis le dépôt par le FRAC Limousin de l’œuvre Ombres électriques à l’artiste Dominique Ghesquière qui avait eu une résidence et une exposition à Vassivière en 2012. Cette œuvre, à protocole, réalisée sur une route à l’extérieur de l’île fait référence à la question de l’énergie et de l’électricité qui marquent entièrement ce paysage construit pour créer un barrage hydroélectrique.

Dominique Ghesquière, Ombres Electriques, 2011, courtesy CIAP – île de Vassivière
Le travail de Dominique Ghesquière sur le temps, les saisons, la matière et sur les différents états des choses, à différents moments, m’a paru en parfaite adéquation avec la problématique du cycle des choses qu’impose par essence le site de Vassivière.
Michelangelo Pistoletto, Il Segno Arte, 1993-1994,
Crédits photographiques : André Morin
L’île offre un paysage à 360°, on est immergé dans le paysage et confronté à des changements climatiques importants et parfois soudains. Le climat rude de l’hiver et la neige modifient et cachent parfois les œuvres, comme Il Segno Arte de Michelangelo Pistoletto. A l’inverse, il peut mettre en valeur d’autres œuvres, moins visibles l’été, comme la baguette de chef d’orchestre accrochée dans un arbre, Conductor, de Kris Martin. Le « paysage » des œuvres de l’île change donc selon les saisons. De la même manière, il y a des œuvres qui sont apparentes le jour et d’autres la nuit, comme le skate park phosphorescent, Otro, de Koo Jeong-A, les œuvres en néon d’Anne Marie Jugnet et d’ Adel Abdessemed, ou les Graines de Lumière d’Erik Samakh, diodes qui se chargent de soleil dans la journée et qui brillent la nuit dans les arbres.
Kris Martin, Conductor, 2006,
Crédits photographiques : André Morin

 

Peter Buggenhout, exposition au CIAP, île de Vassivière
De la même manière, les formes suspendues organiques et molles de l’artiste indienne Sheela Gowdadétonnaient avec l’architecture du centre.L’exploration d’une autre famille d’artistes m’a semblée aussi très pertinente pour le Centre d’art, ce sont ceux qui travaillent sur un art pauvre et qui introduisent une fragilité dans les œuvres. Citons parmi eux Ian Kiaer, artiste anglais, qui utilise uniquement des matériaux de rebus, des choses trouvées dans son atelier, des emballages d’œuvres, d’isolation…et qui s’est en même temps intéressé à l’architecture du lieu ; ou  Fernanda Gomes, artiste brésilienne, qui a pour son exposition personnelle créé une seule et unique œuvre dans le bâtiment à partir de morceaux de bois trouvés dans les réserves des régisseurs du centre, de vieux socles, de vieux bancs démontés puis réassemblés. Ces artistes introduisent une dimension environnementale très juste par rapport au site. Ces œuvres s’inscrivent dans le prolongement de la réflexion écologique lancée il y a quelques années par le Land art.Justement, les artistes invités au CIAP doivent intégrer dans leur travail le rapport de l’homme avec son environnement, mais comment traite-t-on d’écologie et du respect de l’environnement dans un paysage magnifique mais paradoxalement entièrement remanié par l’homme ?C’est en effet un paradoxe qui est une base de réflexion passionnante je pense pour nous et pour les artistes. Comme vous le soulignez, nous sommes logés sur un site entièrement refaçonné par l’homme et l’entreprise EDF. Un superbe paysage, une île et un lac artificiel, fabriqués de toute pièce  au milieu du XXèmesiècle à l’occasion de la construction d’un barrage hydroélectrique. Même les forêts de conifères qui l’entourent sont le résultat d’une monoculture de Douglas du Canada développée dans les années 30-40. Ce paysage bien que superbe est quasiment à 100% un paysage construit par l’homme, et non pas par la nature, et il me semble très important de partir de ce constat. Il ne s’agit donc pas uniquement d’un paysage esthétique, il s’agit aussi d’un paysage façonné par l’industrie, l’agriculture, l’élevage. Ainsi, chaque artiste invité ici, que ce soit pour une commande, pour le Bois de sculptures, pour une exposition ou en résidence, doit prendre en compte cette histoire du territoire.Ce paysage est également marqué par des usages agricoles ou liés à l’élevage et on ne peut pas non plus imaginer travailler ici sans tenir compte également de ces usages. Ainsi, certains artistes comme Guillaume Robert ou Natsuko Uchino ont travaillé sur cette gestuelle des paysans et des artisans locaux.Concernant le respect des ressources naturelles et du paysage, je me suis engagée à favoriser sur le site le développement durable. Nous invitons les artistes, dans la mesure du possible, et sans que cela interfère sur leur mode de travail ou leurs œuvres, à travailler avec les matériaux et les artisans de la région.Aujourd’hui, il me semble que  l’approche ne doit plus être uniquement formaliste et esthétique, comme à l’époque des premières commandes d’œuvres de Land art pour l’île… Il existe de nos jours tout un champ que l’on appelle l’Art environnemental, qui est peu connu en France, mais assez répandu aux Etats-Unis.  Cette discipline croise environnement, esthétique et écologie et arbore des pratiques qui sont assez diffuses, qui prennent des formes très différentes. Cette thématique environnementale, nous l’intégrons au Centre aujourd’hui dans nos séminaires de recherche, qui interrogent des champs comme l’ethnobotanique ou le paysage agricole, et dans notre programmation au CIAP  notamment dans le programme des résidences.

Justement pouvez-vous nous expliquer comment fonctionne votre programme de résidences ?

Le Centre international d’art et du paysage a inauguré, en octobre 2012, un nouveau programme de résidences artistiques sur l’île de Vassivière. Chaque saison accueille trois résidents dans le Château réhabilité par les architectes Berger&Berger et BuildingBuilding.

 
Château de l’île de Vassivière
Crédits photographiques : Béatrice Cotte
Artistes et chercheurs sont invités à postuler avec un projet de recherche et de création lié au paysage et/ou à l’histoire du territoire sur lequel est implanté le Centre d’art.Nous recevons beaucoup de candidatures mais qui ne sont pas toujours en phase avec ce lieu. Vivre ici pendant quatre mois, isolé, notamment l’hiver, difficilement connecté au monde extérieur, car les connections internet sont malheureusement chaotiques, impose de modifier sa perception du temps, de changer parfois sa manière de travailler. Venir en résidence au CIAP c’est en quelque sorte accepter de se mettre entre parenthèses et de consacrer du temps à la réflexion et à l’expérimentation. Nous accueillons des artistes de tous âges que nous sélectionnons donc sur cette motivation. Si nous exigeons un projet, en revanche, nous n’imposons pas un résultat, cependant, nous nous rendons compte qu’une très grande majorité d’artistes produisent généralement une œuvre durant ou juste après leur séjour.Les Résidences de recherche et de création, programme géré de manière complémentaire aux expositions et au Bois de sculptures, ont donc été imaginées pour favoriser l’inspiration et la conception de projets en amont du temps de production et dans une temporalité propre aux changements des climats et des saisons.
Julie Chaumette, CIEL, 2011.
(Vue de l’accrochage de « Champ d’expériences », installation au château du CIAP de l’île de Vassivière, rénové par les architectes Berger&Berger et Building- Building.)
Andy Goldsworthy, sans titre, 1992, île de Vassivière, crédits photographiques Béatrice Cotte
La commande d’œuvres doit également rentrer dans ce budget ?Oui et justement aujourd’hui c’est un réel problème, car pour fonctionner correctement le centre aurait en réalité besoin d’un budget d’un million d’euros. Rien que le nouveau programme de résidences coûte à lui seul 120 000 euros par an. L’équipe s’est également étoffée, actuellement 9 personnes travaillent à plein temps, dont un emploi d’avenir et un emploi associatif aidé par la région.  Au fil des ans, les charges liées au fonctionnement du site n’ont cessées d’augmenter et le budget alloué ne permet plus de passer des commandes à des artistes, ni même d’assumer les restaurations que nécessitent certaines œuvres du Bois de sculptures.Pour palier ce manque de subvention et anticiper également les changements prévus très prochainement au sein des collectivités territoriales, nous devons repenser notre façon de fonctionner et réfléchir à de nouveaux modes de financement, en multipliant notamment les partenariats et les actions de mécénat.Par exemple, en 2015 nous lançons, via la Fondation du Patrimoine, un appel au mécénat populaire, afin de trouver les fonds pour entreprendre la restauration de 5 œuvres majeures du Bois de sculptures. Grâce à ce financement participatif nous espérons recueillir 40 000 euros. Somme qui sera le cas échéant doublée par la Fondation du Patrimoine.Pour les commandes de nouvelles œuvres, nous étudierons au cas par cas les différents moyens de les financer et nous développerons  de la même manière des partenariats avec des acteurs extérieurs.Vous rappelez-vous votre première visite au CIAP ?C’était pour le vernissage de l’exposition de Cyprien Gaillard en 2007, et  j’avais découvert le lieu, de façon particulière et grandiose. Je suis ensuite revenue l’année suivante pour l’exposition personnelle d’Hubert Duprat  en hiver. L’île était enneigée et désertée, l’occasion de se promener librement dans un contexte très différent, c’était magique!

 
Cyprien Gaillard, Homes & Graves & Gardens, 2007
Qu’est ce qui vous a motivé pour venir travailler ici ?Avant tout, c’est la volonté de changer de contexte, de paysage artistique. Après 7 ans  passés à La Galerie de Noisy-le-Sec, dans un lieu avec des méthodes de travail très urbaines, venir sur cette île me permettait de renouveler mon approche de l’art, de changer mes méthodes de travail. Un challenge qui me paraissait très intéressant.Quelles sculptures vous touchent plus particulièrement lorsque vous vous promenez dans le parc ?
Erik Samakh, Graines de Lumière, 2003 
l y a des œuvres que j’aime particulièrement qui sont des œuvres très petites, comme cette baguette de chef d’orchestre qui me touche beaucoup de Kris Martin. Très souvent j’essaie de voir si je l’aperçois. J’apprécie aussi en hiver, lorsque la nuit tombée je rentre chez moi, voir scintiller les Graines de lumière d’Erik Samakh. Evidemment l’œuvre d’Andy Goldsworthy qui reste très belle et très changeante, suivant le niveau de l’eau. Je suit tout particulièrement sensible aux œuvres évolutives, qui évoluent selon la matière, les saisons, le point de vue, comme la Licorne Eiffel et Balkis de Yona Friedman ou La Prairie Fleurie de Gilles Clément, plus champêtre et poétique.Merci Marianne Lanavère.
 
  




87 120 Beaumont-du-Lac
Tel.  +33(0)5 55 69 27 27
www.ciapiledevassiviere.com
 
mardi – dimanche 11h – 13h / 14h – 18h
About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

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