• Expositions
    • Les expositions en France
    • Les expositions à l’étranger
  • Foires
    • Foires d’art contemporain en France
    • Foires d’art contemporain Internationales
  • Artistes
    • Entretiens
    • Expositions Personnelles
    • Visites d’ateliers
  • Interviews
  • Lieux d’art
    • Lieux d’art en France
    • Lieux d’art à l’étranger
  • Insights
  • News
  • Livres
  • La rédaction
  • Expositions
    • Les expositions en France
    • Les expositions à l’étranger
  • Foires
    • Foires d’art contemporain en France
    • Foires d’art contemporain Internationales
  • Artistes
    • Entretiens
    • Expositions Personnelles
    • Visites d’ateliers
  • Interviews
  • Lieux d’art
    • Lieux d’art en France
    • Lieux d’art à l’étranger
  • Insights
  • News
  • Livres
  • La rédaction

Pauline Fondevila : « L’encyclopédie du naufragé »

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 25 février 2013
  • Artiste française, Dessin, Frac, Sète


Le Centre Régional d’Art Contemporain du Languedoc-Roussillon, CRAC-LR, présente  pendant deux mois  
L’encyclopédie du naufragé, une exposition autour des derniers travaux de Pauline Fondevila, qui rassemble peintures, dessins et littérature.

Née au Havre en 1972, diplômée de la très renommée Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon, Pauline Fondevila vit et travaille aujourd’hui à Rosario en Argentine. Cette artiste/poète utilise comme principal médium le dessin, pour former des paysages mentaux, peuplés d’animaux, de références littéraires et artistiques.
Très imprégnée de la culture hispanique (l’artiste a des origines espagnoles, a vécu plusieurs années à Barcelone et vit en Argentine), Pauline Fondevila a d’abord écrit la première version de L’ encyclopédie du naufragé en espagnol. Une version très colorée, excentrique qui se présente comme un parchemin enluminé. Dans la version présentée par le CRAC-LR de Sète, nous découvrons une deuxième Encyclopédie du naufragé, en français celle là, où toutes les images ont été redessinées au stylo bille noir.  Une version plus sobre, tel un livre d’enluminures minimalistes.
 
vue de l’exposition
L’exposition s’organise en deux parties qui rassemblent trois ensembles de dessins dont 252 dessins et textes réalisés en 2012. Dans la première salle, on peut admirer une très belle composition murale intitulée Les poissons chantent pour tout le monde et réalisée spécialement par l’artiste in situ pour l’exposition; ainsi qu’une série de quinze dessins Je chante pour les poissons. Dans la seconde salle se déploie la formidable Encyclopédie du naufragé.
L’encyclopédie du naufragé 
Pauline Fondevila, L’encyclopédie du naufragé, 2012, 252 dessins et textes,
stylo bille noir sur papier, 11 x 17cm chaque
 
Cette encyclopédie se présente sous la forme d’un journal intime. Durant 252 jours et sur 252 pages (1 page par jour) on suit les réflexions d’un homme naufragé sur une île déserte, qui passe le plus clair de son temps à dormir, penser et dessiner sur le sable et qui nous livre ses méthodes pour survivre, se distraire, et surtout trouver un sens à sa vie et à son naufrage.
Le travail de Pauline Fondevila explore depuis longtemps le thème de l’insularité, c’est pour elle la recherche et la construction d’une utopie. Ces dernières années, elle a beaucoup utilisé la figure du marin perdu, soit pour évoquer une famille d’artistes (dont la figure tutélaire serait Bas Jan Ader), soit comme un alter ego possible. Dans L’encyclopédie du naufragé, l’île est revenue dans son œuvre par ce biais, et l’alter ego est devenu un naufragé, mais un naufragé heureux, exalté, même au plus fort de sa mélancolie. Pauline Fondevilay développe ainsi une certaine idée du naufrage, de l’errance, de l’échec, mais de l’échec comme moteur, comme vecteur d’utopie et de liberté.
Détail d’une page
 
L’artiste souligne également dans une interview avec Elisabeth Wetterwald, que depuis son installation en 2006  à Rosario, au bord du fleuve Parana, en face d’une l’île sauvage, ce thème de l’île a trouvé un nouvel écho dans son œuvre. La relecture de l’auteur argentin Adolpho Bioy Casares, L’invention de Morel, a également nourrit le travail de Pauline Fondevila, qui y a perçu une coïncidence frappante avec son projet.
« C’est l’histoire d’un fugitif qui débarque sur une île et qui découvre que des gens y vivent déjà, et notamment une femme dont il tombe amoureux. Peu à peu, il réalise que ces personnes sont des images, filmées et projetées en boucle, émises par une machine qui est l’invention de Morel. C’est une île à deux réalités, le présent et l’éternité, une île à deux soleils qui peut fonctionner comme métaphore du monde de l’artiste ou de l’amateur d’art où coexistent l’art et la vie. Et puis c’est un journal de naufragé… C’est une forme que j’ai eue envie d’adopter (…). Mais c’est bien sûr aussi une écriture, tout aussi codifiée et artificielle. Une fois de plus, j’étais largement sous influence littéraire ; celle d’Enrique Vila Matas, sa manière de transcender les genres, de les embrasser tous à la fois et, malgré la virtuosité et la complexité de ses procédés, de parvenir à émouvoir » (Pauline fondevila)
Détail d’une page
 
Dans L’encyclopédie du naufragé, Pauline Fondevila mêle de nombreuses réminiscences de lectures, de récits d’aventure, de journaux d’écrivains, de travaux d’artistes, à ses propres réflexions.
«L’encyclopédie du naufragé, c’est un travail qui parle tout simplement de précarité. Mais pas de la précarité seulement comme faiblesse ou fragilité, sinon de la précarité comme moteur, comme lieu de possibles et d’utopies. Comment survivre quand on est seul sur une île ? Que faut-il commencer par apprendre ? par oublier ? par remémorer ? par construire ? par écrire ? par dessiner ? Comment vivre avec peu ? que faire quand on a trois fois rien ? comment produire léger et ambitieux à la fois ? » (Pauline fondevila)
Les poissons chantent pour tout le monde
Je chante pour les poissons
Pauline Fondevila, Les poissons chantent pour tout le monde, 2013, dessin mural, acrylique sur mur.
Le Wall Painting, de la première salle, intitulé Les poissons chantent pour tout le monde, met en jeu au sein d’une même composition des rencontres inattendues, entre des éléments qui proviennent de sources très variées, et qui peuplent l’imaginaire et la mémoire de l’artiste.
vue de l’espace petit salon et de la série de dessins
 
Dans le même espace sont présentés les dessins de la série Je chante pour les poissons (2012- 2013). Ces dessins reposent sur un système d’associations libres, puisant dans une vaste banque d’images, composée d’oeuvres d’art conceptuel des années 70, de plantes aquatiques, de poissons, de hiboux, lézards et oiseaux vivant dans la région des îles du fleuve Parana en Argentine, de spectres et de dragons venus du Mexique, de fantômes sud-américains et de créatures fantastiques.
Pauline Fondevila, Je chante pour les poissons, 2012-2013,
8 dessins, encre et feutre sur papier 42 x 31cm,
7 dessins, encre et feutre sur papier, 18 x 23cm.
 
« Les dessins sont traversés par les mêmes motifs que l’encyclopédie, mais traités différemment. Cela créé de nouveaux agencements. On peut y voir une palette de couleurs proche de celle des peintres historiques des îles du fleuve Parana. Ces dessins sont à la fois le cadre de vie naturel et fantastique du naufragé et peut-être sa propre production. Ce naufragé habite le dessin, c’est là qu’il a construit son bureau et qu’il étudie sa mémoire. » (Pauline Fondevila)
Pauline Fondevila, Je chante pour les poissons, 2012-2013,
8 dessins, encre et feutre sur papier 42 x 31cm,
7 dessins, encre et feutre sur papier, 18 x 23cm.
 
Dans un monde où nous sommes sans arrêt bombardés d’images et d’informations, où nous sommes connectés en permanence aux autres, comment ne pas être séduit par la parenthèse que nous offre ainsi L’encyclopédie du naufragé de Pauline Fondevila ? Comment ne pas rêvé d’être nous aussi un naufragé sur une île déserte, pour couper de tout, se retrouver, se ressourcer et toucher à nouveau à l’essentiel ? Alors n’hésitez pas, plongez sans plus attendre dans l’aventure que nous offre L’ encyclopédie du naufragé, vous n’en ressortirez que plus inspiré !
A découvrir du 8 février au 21 avril 2013, au Crac LR, Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon, 26 quai Aspirant Herber, 34200, Sète.  Ouvert tous les jours de 12h30 à 19h00. Fermé le mardi.
Week-end de 14h00 à 19h00. 
Entrée libre.
Plus d’informations sur le site www.craclanguedocroussillon.fr
Vidéo : présentation de l’exposition par Pauline Fondevila
http://www.dailymotion.com/video/xxgax6_pauline-fondevila-l-encyclopedie-du-naufrage-crac-lr-02-13_creation#.USEv8xG9KSM 
http://crac.languedocroussillon.fr/exposition_fiche/150/3169-expositions-art-contemporain-du-moment.htm
 
Livre :
L’encyclopédie du naufragé, Pauline Fondevila
CRAC LR éditions
Relié : 26 pages
Paru : février 2013
Sites internet :    www.paulinefondevila.com
www.paulinefondevila.tumblr.com
Galerie :
Estrany de la Mota
18, passage Mercader, Barcelone, Espagne
www.estranydelamota.com
Expositions :
2012  La maquina de dibujar, Casa Vecina, Mexico DF
2011  Parana tropical folk system, Galerie Estrany de la Mota, Barcelona / Lejos de todo, lejos de i-conferencia parauna isla, MACRO, Rosario.

2009   Les chanteurs solitaires, galerie Solleris, Toulouse.

2008   Le marin perdu, Art-o-Rama, Marseille.

2007   Cinq aventures de P. Centro de Arte de Saint-Fons / Solo show, Docks Art Fair, Lyon, galerie Solleris, Toulouse / Lejana ierra mía, galerie Rosa Santos, Bienale Sao Paulo-Valence.

2006   Une étrange matinée de février à Gijón (Part I), galerie Solleris, Toulouse / Una extraña mañana de febrero en Gijón (Part II), galerie Estrany de la Mota, Barcelona / November Song, laboratorio 987, MUSAC, León.

2004   Echoesland, Musée d’Art de Sabadell.

2003   L’amour romanique a été inventé pour manipuler les femmes, l’Atrape-Couleurs, Lyon.

About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

0 Comments

Leave Reply Annuler la réponse

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.

Abonnez-vous à notre newsletter

Articles récents
  • JULIEN DISCRIT Lauréat 2019 de la Bourse FAWU ABROAD
  • Les trois finalistes de la Bourse FAWU ABROAD 2019
  • Bourse FAWU ABROAD 2019 – Les 12 artistes nommés
  • Un nouveau lieu et un nouveau comité de sélection pour la Bourse FAWU ABROAD 2019
  • Retour sur une résidence à Los Angeles menée tambour battant par Morgane Tschiember, notre lauréate FAWU ABROAD 2018

MA GALERIE : Samuel Le Paire présente « ARCHITECTURA »

Previous thumb

ART PARIS 2013 : « La Russie à l’honneur »

Next thumb
Scroll
Keep in Touch

FOLLOW ART WITH ME Tous droits réservés

Articles les plus lus
  • CLAIRE TABOURET : «Visite d’atelier et entretien»
  • Lisboa : dans l’atelier de Joana Vasconcelos
  • JULIEN DISCRIT Lauréat 2019 de la Bourse FAWU ABROAD
  • Bourse FAWU ABROAD 2019 – Les 12 artistes nommés
  • Lucien Murat : âme sensible s’abstenir!
Blog roll
Art Addict - Artfacts - Artports.com - Artreview - Artsper - Slash - Sleek Mag - Souvenirs from earth TV - UN-SPACED - Wadmag - Zéro Deux
Abonnez-vous à notre newsletter

@2015 Tous droits réservés FollowARtWithME