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YIA 2013 : une foire éclatée, éclatante !

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 7 novembre 2013
  • 2013, Foire off, Paris
The Young International Artists – YIA – proposait, pour sa troisième édition, un parcours à travers quatre splendides espaces d’exposition dans le Marais. Cette jeune foire off, qui se déroule pendant la semaine de l’art contemporain à Paris accompagnant la FIAC, se veut une foire « nouvelle génération », une foire prospective dont l’objectif est de révéler la jeune scène française et internationale.
A travers des scénographies étudiées et adaptées à chaque lieu, les œuvres étaient remarquablement mises en valeur. L’osmose des deux créant une atmosphère toute particulière à cette foire résolument dynamique et accueillante.
Ainsi, l’Espace Bastille Design Center, l’Espace Sévigné, l’Espace Commines et l’Espace Turenne recevaient au total 70 galeries principalement françaises et européennes, pour mettre en lumière le travail d’une petite centaine d’artistes émergents ou établis tous issus de la même génération.
Ces quatre lieux constituaient les quatre points cardinaux d’un parcours jalonné de surprises, de découvertes, de révélations.

Accompagnée d’un endroit à l’autre par son fondateur et directeur artistique, Romain Tichit, je me suis délectée de cette visite, chaleureuse, riche en échanges, en rencontres d’artistes et de galeristes, tous passionnants et passionnés, une belle virée artistique au cœur du quartier historique du Marais!
Pour chaque espace, j’ai sélectionné un artiste coup de cœur, que je mets en avant avec quelques explications de son travail, et ensuite je partage avec vous les photographies d’autres œuvres « remarquées » afin d’avoir un petit aperçu de la visite de chaque lieu et au final une vision d’ensemble de YIA Art Fair 2013.
ESPACE BASTILLE DESIGN CENTER
 
YIA, Espace Bastille Design Center, vue d’ensemble
 
STEFANE PERRAUD
 
Artiste plasticien français né en 1975, Stéfane Perraud interroge les impasses et difficultés de ce qu’on appelle aujourd’hui les nouveaux médias.
 
Vue de l’exposition Stéfane Perraud sur YIA par la Galerie de Roussan
 
Son travail plastique explore aussi bien le dessin que la photographie, le montage, l’installation et la sculpture. Pour mieux appréhender le présent, il inscrit son œuvre dans une démarche prospective. Ce travail s’apparente à une archéologie du futur.
L’un de ses sujets plastiques de prédilection se focalise sur la façon dont la lumière est liée à la fois à la connaissance et au désastre, aussi bien symboliquement que scientifiquement, autant techniquement qu’esthétiquement.
Pour YIA, Stéfane Perraud propose un ensemble d’estampes, objets et installations in situ issus de la série « Lignes de Faille », ainsi que la pièce Friction. Cette installation est une table vibrante actionnée par plusieurs moteurs qui font à la fois vibrer la table et la lumière. C’est un tremblement de terre et ses répliques dans un écrin.

Toutes les pièces présentées forment un alphabet singulier de traits lumineux décrivant à leur façon les plus grands séismes de l’histoire.
Vue de l’exposition Stéfane Perraud sur YIA par la Galerie de Roussan
 
Voici comment l’auteur Eli Commins, un proche de l’artiste, explique l’œuvre de Stéfane Perraud, Lignes de Faille :
«  Stéfane Perraud dresse un portrait géologique sensible des grands séismes qui ont touché notre planète aux 20ème et 21ème siècles. Vues à distance, ces vastes déchirures de la croûte terrestre apparaissent comme des rides sur un épiderme délicat et fragile, qui est à l’origine de certaines des plus grandes catastrophes de notre histoire.
 
En dessinant ces cassures, l’exposition de Stéfane Perraud convoque la mémoire des grands tremblements de terre, dont les victimes se sont comptées en centaines de milliers : les failles de Sendai, au Japon, de Tangshan, en Chine, d’Ashgabat, au Turkmenistan, ou celles des Philippines ou d’Haiti.
 
Stéfane Perraud, 01-04-1970, Chincha, Pérou, Magnitude 8,
Or, papier, led, 50 x 32,5cm,
courtesy Galerie de Roussan
 
 
Dans l’œuvre de Perraud, la puissance meurtrière de ces lignes de faille contraste avec la précision et la fragilité de leurs représentations, qui se placent à une échelle qui n’est pas celle des hommes, mais de la géologie.

Des techniques différentes sont employées pour rendre compte de l’instabilité de notre sol. Ainsi, les dessins Sendai, Bam et Hongshu sont construits comme des circuits imprimés, qui alimentent des diodes électroluminescentes au niveau de la faille. La carte géologique devient alors un trait de lumière, la trace de mouvements de ruptures tectoniques, aux conséquences humaines terribles.

Stéfane Perraud dessine avec l’électricité, qui apporte une qualité de présence particulière, telle une image des forces telluriques elles-mêmes. L’artiste part de données statistiques pour aller vers un geste sensible, qui nous place devant le poids humain de ces catastrophes, qui reste si difficile à mesurer.
 
Stéfane Perraud, Haïti, or, papier, led, 85 x 100cm, 2013
courtesy Galerie de Roussan
 
Dans ce cadre, le dessin sert de sillon pour conduire l’électricité, qui, à son tour, se fait lumière. C’est là que se situe la position de l’artiste, devenu notre passeur vers un monde de géants, trop grands pour que nous puissions les voir ou les sentir. » Eli Commins
www.galeriederoussan.com
www.stefane-perraud.fr
                              Autres oeuvres et artistes présentés au Bastille Design Center
Lyes Hammadouche, Galerie Caroline Smulders
Emmanuel Regent, Galerie Bertrand Baraudou
Hakima El Djoudi, Galerie Scrawitch
Remy Hysbergue, Galerie Jean Brolly
Marie Cloquet, Galerie Anne Gentils
 
LE LOFT SÉVIGNÉ

Le Loft Sévigné – entrée

ANGELIKA MARKUL
Angelika Markul, née en 1977, vit et travaille entre la Pologne, son pays d’origine, et la France. Comme nous l’explique Julie Crenn, critique d’art :  » Elle pratique la vidéo, la sculpture et l’installation. Trois mediums mis au service d’une œuvre totale, sombre et puissante. Depuis le début des années 2000, elle mène une réflexion sur le temps, la mémoire, l’Homme et la nature. Quatre pôles de recherches qu’elle interconnecte au sein d’une œuvre où les paysages filmés dialoguent avec des tableaux de cire et de plastique noir, ainsi qu’avec des sculptures produites à partir de feutre, de cadavres d’animaux, de corde et de cuir. Il s’en dégage une vision angoissante et lucide de l’existence, de notre passage éphémère sur une terre elle-même en voie de disparition ».
 
Angelika Markul, sans titre, 2012, panneaux aluminium, objets divers, cire noire, acier, néon, 228 x 248 x 3cm,
courtesy Galerie Suzanne Tarasieve
 
Dans une interview donnée en septembre dernier à Julie Crenn pour Inferno Magazine, Angelika Markul explique son parcours et sa démarche artistique :
« Les deux personnes qui m’ont aidé à me construire en tant qu’artiste, sont Christian Boltanski et Christian Bernard. Boltanski m’a transmis une sensibilité : l’importance de parler de l’enfance, d’où l’on vient, le caractère fondamental de la mémoire. Il m’a appris à questionner le sens de la vie, sans pour autant trouver de réponses précises. Il m’a aussi montré la nécessité de s’approprier une matière, de la faire sienne pour qu’elle devienne l’identité, la signature de l’artiste. J’ai aussi suivi les cours de Christian Bernard pendant une année, il m’a appris à présenter une œuvre dans un espace. Dans le domaine de la scénographie de l’exposition, il est le meilleur aujourd’hui. Il m’a fait comprendre que l’on n’accroche pas une peinture parce qu’il y a un mur, mais qu’il faut, au contraire, repenser l’espace, créer une logique. Ces deux personnes ont été des moteurs dans cette compréhension de l’œuvre et de sa mise en espace. Je ne prétends pas avoir tout compris, c’est toujours un exercice pour moi, j’expérimente tous les jours. »
« A la différence de Boltanski, qui travaille à partir d’une mémoire existante, je fabrique la mienne. Je reconstitue une mémoire en associant de véritables souvenirs avec d’autres images, celles que je rencontre, que je filme. Mon rapport à la mémoire vient de mon obsession pour la mort et de mon histoire. Du côté de ma mère, qui était d’origine russe, ils sont tous morts de faim pendant la reprise de Leningrad en 1944. J’ai retrouvé un journal en russe qui retrace cette période. Ce journal contient d’autres informations comme le fait que le frère de mon grand-père était un artiste, j’ai retrouvé ses dessins (il travaillait essentiellement sur la nature). Nous sommes imprégnés de nos ancêtres, de notre histoire, c’est très fort. À travers cette transmission, je prolonge une histoire. Pour revenir à Christian Boltanski, nous avons deux conceptions de la sculpture. Lui, utilise des archives, des photographies, des boîtes, des vêtements. Ses matériaux sont humains, la présence humaine est très forte dans son œuvre, tandis que dans la mienne elle est totalement absente. 
 
Angelika Markul, sans titre, 2012, panneaux aluminium, objets divers, cire noire, acier, néon, détail,
courtesy Galerie Suzanne Tarasieve
 
Mes sculptures peuvent être envisagées comme des corps. Je suis effrayée par la mort et le devenir du corps. Une fois morts nous sommes des bouts de viande, notre esprit disparaît. Je crée ces bouts de viandes qui évoluent, grandissent et disparaissent au fur et à mesure de ma propre vie. Je ressens le besoin de faire ces formes momifiées, ces carcasses de corps informes, elles incarnent le temps qui passe. Je voudrais vieillir avec cette œuvre qui devient le miroir de ma vie, alors que je disparais, je m’accroupis, mon œuvre grandit. Ma rencontre avec le plastique noir est due au hasard. Quand j’étais étudiante aux Beaux- arts, je vendais des fruits et des légumes sur les marchés. Pour emballer les colis, nous utilisions du plastique noir très fin et malléable. Parce qu’il ne coûte pas cher et pour ses propriétés physiques (grâce à lui je peux réaliser des volumes monumentaux) et esthétiques, j’ai commencé à l’utiliser, à la manipuler en le chauffant, en le chiffonnant. J’aime aussi qu’il soit durable dans le temps, il est constitué à partir de pétrole, il est donc indégradable. J’ai réalisé ses premiers tableaux à partir de ce plastique qui devenait comme un miroir, brillant. J’aime cette idée qu’un matériau industriel puisse devenir précieux, esthétique. Il fait référence à une pierre sombre comme un marbre. Je me suis appropriée ce plastique parce qu’il était important pour moi de trouver un matériau qui puisse m’appartenir. Ensuite d’autres matériaux se sont greffés : la cire, le néon, l’acier, le cuir, ils proviennent tous du milieu industriel. »
L’œuvre puissante d’Angelika Markul fait état d’un monde singulier. Une poétique « déconstructionniste », une polygraphie au sens d’une œuvre qui vise à atteindre non pas la linéarité mais une forme plastique mêlant affect et art construit, chute et renaissance, sublime et désuétude.
www.suzanne-tarasieve.com
www.angelikamarkul.net
www.inferno-magazine.com/2013/09/17/rencontre-avec-angelika-markoul
                              Autres oeuvres et artistes présentés au Loft Sévigné
 
Morgane Tschiember, Galerie Loevenbruck
Matteo Nasini, Galerie Nuove
Dominique Figarella et Sarah Tritz, Galerie Anne Barrault
Léa Le Bricomte, Galerie Lara Vincy
Mark Jenkins, Galerie Patricia Dorfmann
 
 
 L’ESPACE COMMINES
 
Espace Commines
 
MARTINE FEIPEL & JEAN BECHAMEIL
On retrouve avec plaisir à l’Espace Comminesune installation du tandem luxembourgeois que l’on avait croisés la veille sur SLICK
(http://followartwithme.com/?p=1863)
 
Martine Feipel et Jean Béchameil, Un monde parfait, Galerie Gourvennec Ogor
 
Présents donc également sur YIA, avec cette fois-ci une toute autre installation présentée par leur galerie marseillaise, la Galerie Gourvennec Ogor. L’œuvre s’intitule Un monde parfait ? Une sculpture blanche immaculée et monumentale de Martine Feipelet Jean Béchameil représentant la Cité des 4000 et des Nuages de Nanterre, qui dès l’entrée dans l’Espace Comminesaccroche l’œil et suscite l’admiration. Réalisées à partir d’un matériau de synthèse qui a l’apparence du plâtre moulé, ces volumes imposants – aux détails extrêmement précis – sont impressionnants.
 
Martine Feipel et Jean Béchameil, Un monde parfait, détail, Galerie Gourvennec Ogor, 
 
On en ressent ensuite que plus amplement, dans un second temps, la faillite des utopies modernistes de l’architecture des années 1950-1970.
Symboles d’une génération et d’une époque, ces ensembles architecturaux, programmés et imaginés pour répondre à la crise du logement et au besoin d’une grande collectivité, sont devenus les révélateurs d’un échec de notre société parfois trop idéaliste….
 
Car que reste-t-il aujourd’hui de ces cités ? Les tours Nuages éventrées et la série de dessins (découpés) intitulés Dernier souffle, montrant quelques barres d’immeuble lors de leur dynamitage, traduisent parfaitement l’état psychique et social de nos banlieues.
Une œuvre imposante qui donne matière à réfléchir !
www.galeriego.com
www.feipel-bechameil.lu
                               Autres oeuvres et artistes présentés au Loft Sévigné
Véronika Veit, Galerie Caroline Smulders
Véronika Veit, Galerie Caroline Smulders
Véronika Veit, Galerie Caroline Smulders
None Futbol Club, Republic Gallery
Mircea Suciu, Galerie Aeroplastics
Audrey Martin, Galerie Leonardo Agosti
Galerie Dawe, Galerie Lot 10
 
GALERIE JOSEPH TURENNE
Galerie Joseph Turenne

 

JEAN FRANÇOIS LEROY & GUILLAUME CONSTANTIN
A la Galerie Joseph Turenne j’ai flashé sur les sculptures de Guillaume Constantin (né en 1974) et Jean-François Leroy(né à Dunkerque en 1982), présentées par la Galerie Bertrand Grimont.
 
Stand de la Galerie Bertrand Grimont
 
J’ai tout spécialement craqué pour une sculpture géométrique de Jean-François Leroy accrochée au mur, mêlant des « tasseaux » de bois et une feuille métallique dorée délicatement pliée et contenue par la structure polyédrique en bois blanc. Contraste de médium, contraste des lignes rigides du bois et des lignes souples de la feuille de métal, contraste de couleurs. Un jeu combinatoire, un potentiel infini de correspondances et de déviations, une façon si particulière de ménager des articulations improbables aux objets.
 
Jean-François Leroy, sculpture, bois et métal, courtesy Galerie Bertrand Grimont
 

Une sculpture suspendue, à la fois simple et complexe, délicate, subtile, faite de « matériaux clés » qui s’assemblent et se confrontent dans un jeu de formes géométriques. Une œuvre  qui m’a ouvert littéralement une porte d’entrée vers un sentiment de contemplation, magique !

www.bertrandgrimont.com
www.guillaume.constantin.free.fr

                      Autres oeuvres et artistes présentés à la Galerie Joseph Turenne

Entrée de la Galerie Joseph Turenne


Jean Denant, Galerie Leonardo Agosti
Fletcher Martin, Galerie Nicolas Silin
Scoli Acosta, Galerie Laurent Godin
Stefan Papco

 

Yann Gerstberger, Galerie Alain Gutharc
YIA ART FAIR PARIS
Du 24 au 27 octobre 2013, Bastille Design Center, Le Loft Sévigné, Galerie Joseph turenne, L’Espace Commines, 75003 Paris.

Plus d’informations sur le site www.yia-artfair.com
About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

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