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ENTRETIEN AVEC ANGELIQUE AUBERT, Directrice du Mécénat et des projets artistiques du Groupe Emerige

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 18 octobre 2014
  • Collection privée, Fonds d'art contemporain, Paris

220 x 596 x 85 cm. © Manolo Mylonas. Collection Laurent DumasEn cette rentrée 2014, l’art est au cœur des actions menées par le Groupe Emerige, qui à l’occasion de ses 25 ans lance plusieurs projets en faveur de la création contemporaine. Son président, le collectionneur et mécène Laurent Dumas, crée pour la circonstance un Fonds de Dotation Emerige pour l’Art Contemporain, La Bourse Révélations Emerige et présente pour la première fois au public une sélection de sa collection vue par Jérôme Sans (voir article précédent).

Rencontre avec Angélique Aubert, Directrice du Mécénat et des projets artistiques  du Groupe Emerige, pour mieux comprendre comment ces différentes actions vont interagir ensemble afin de pérenniser l’engagement de Laurent Dumaset de son groupe en faveur de la création française et internationale.
 
Angélique Aubert

Bonjour Angélique Aubert, pouvez-vous nous présenter la Collection Laurent Dumas ?
La Collection Laurent Dumas n’est pas une collection d’entreprise, c’est une collection privée d’art contemporain, initiée par lui il y a une dizaine d’années. Laurent Dumas est un entrepreneur qui a fondé le Groupe Emerige autour d’une activité centrée sur l’immobilier. Passionné par la création, le design et l’art, il a toujours eu à dessein de développer, dans le cadre de son activité professionnelle des projets immobiliers avec une approche esthétique globale. Parallèlement, il collectionne depuis longtemps. Il a acheté sa première œuvre à l’âge de dix-huit ans aux Puces, c’était une nature morte de Paul Bellanger-Adhémar (1868-1948), artiste du XIXème siècle. Puis il y a une dizaine d’années, après l’achat d’une toile de Bram Van Velde (1895-1981), qui incarnait une période de renouveau dans sa vie personnelle,  il a décidé de donner une orientation plus contemporaine à sa collection.
Hôtel Beaubrun, siège du Groupe Emerige dans le Marais

 

Une partie de sa collection privée est exposée ici, dans l’hôtel Beaubrun, siège du Groupe Emerige. Laurent Dumas a-t-il dès le départ accroché sa collection dans les bureaux de sa société ?
Pas tout à fait, c’était une collection personnelle et privée accrochée dans son appartement. Mais sa passion pour l’art l’a amené à acheter de plus en plus d’œuvres et comme c’est un collectionneur qui aime vivre avec, il a décidé de les partager avec ses collaborateurs, plutôt que de les stocker ! Dans sa philosophie, une collection doit vivre.

Jardins de l’Hôtel Beaubrun, sculptures de Marc Vellay

 

Comment achète-t-il ?
C’est un collectionneur fidèle, qui fonctionne beaucoup au coup de cœur. Il aime rencontrer les artistes dont la démarche artistique l’intéresse, suivre leur carrière, et peut acquérir plusieurs pièces d’un même artiste. Il ne se pose pas de limite. Ses choix se font avec ses yeux et au fil de ses émotions, il ne va pas forcément vers les stars du marché de l’art. Laurent Dumas aime les rencontres humaines. Lié à Paris par son activité professionnelle, il est un fervent défenseur de notre culture et il défend énormément la scène artistique française, mais pas uniquement, sa collection compte également une bonne part d’œuvres d’artistes étrangers.
A ce jour combien d’œuvres compte la collection privée de Laurent Dumas?
C’est assez compliqué de répondre à cette question, car tout dépend si on compte les ensembles ou les pièces une à une, mais pour vous donner un ordre d’idée, la Collection Laurent Dumas compte plus de 500 pièces.

Portrait de Laurent Dumas, collectionneur et président du groupe Emerige dans son bureau devant Le Sophiste, de Bruno Perramant – 2013 

 

Quelle est la dernière œuvre acquise par Laurent Dumas?
Deux  œuvres de Dove Allouche, dont Man, child and two women (2013), qui sera dans l’exposition : La collection de Laurent Dumas, vue par Jérôme Sans : As I Run and Run, Happiness Comes Closer.
Quel est le fil rouge de cette collection ?
Laurent Dumas apprécie les œuvres figuratives et la peinture en particulier. Il collectionne très peu de photographies, qu’il trouve plutôt « froides » au regard de la peinture qui donne à voir un geste pictural et de la matière. On trouve dans sa collection surtout des œuvres qui parlent de l’humain, de l’importance de la rencontre humaine, du souvenir, de spiritualité ou de mysticisme parfois. L’humain est une dimension toujours très présente dans les œuvres qu’il achète. Il y a peu d’art conceptuel dans cette collection. Il aime des œuvres fortes, qui reflètent une histoire, un questionnement. Les œuvres qui sont dans son bureau en sont l’illustration parfaite. L’immense peinture de Claire Tabouret, La Classe (2013 – 260 x 390Cm.), d’un côté et le triptyque de Bruno Perramant, Le Sophiste (2008 – 200x140cm), de l’autre sont des œuvres extrêmement fortes et profondes. L’œuvre de Georgia Russell, Géographie, (2012), interroge le souvenir, la temporalité, et déploie toute la poésie d’un geste artistique extrêmement minutieux.

CLAIRE TABOURET, La classe, 2013. Acrylique sur toile. 260 x 390 cm
Courtesy l’artiste et Galerie Isabelle Gounod. Collection Laurent Dumas 

 

A ce stade de sa collection, s’entoure-t-il d’Art Advisors ?
Non, il est très à l’écoute des artistes, des galeristes, de commissaires d’exposition, de conservateurs qu’il rencontre, mais il ne fait pas appel à des art advisors à proprement parlé. Lorsqu’il visite des foires ou des expositions, il regarde attentivement les œuvres et se renseigne sur les artistes.
 Vous préparez des dossiers sur les artistes qui peuvent l’intéresser?
Oui, exactement. Il n’a malheureusement pas autant de temps qu’il aimerait pour se  consacrer à sa collection et aux visites culturelles, donc j’essaie de lui faire gagner du temps et de lui montrer de nouveaux artistes et de nouvelles galeries. Nous regardons et discutons ensemble des œuvres qui l’intéressent et qu’il pourrait acheter pour sa collection.
 
Laurent GRASSO – Studies into the Past, 2013. Huile sur panneau de chêne, encadrée. 68,5 x 66,5 cm.
Courtesy de l’artiste et Galerie Emmanuel Perrotin, Paris. © ADAGP, Paris 2014
Collection Laurent Dumas. 
 
Qu’est ce que le Fonds de Dotation du Groupe Emerige?
C’est un Fonds de Dotation pour l’Art Contemporain qui a été créé cet été par le Groupe Emerige à l’occasion des vingt-cinq ans du groupe. Ce fonds est destiné́ à pérenniser l’engagement d’Emerige en faveur de la création contemporaine et à structurer, diversifier et développer les actions de mécénat artistique du groupe. Donc, il faut bien dissocier la collection personnelle de Laurent Dumas, qui n’est pas une collection d’entreprise, et le Fonds de Dotation pour l’Art Contemporain de sa société.
Parallèlement à sa collection privée, dans ses activités professionnelles, Laurent Dumasa toujours soutenu la création française. Dans ses projets immobiliers, lorsque cela s’y prête, il fait régulièrement intervenir des artisans, des designers, des architectes renommés ou des décorateurs français, c’est une façon d’accompagner également le développement de la création française.
Le Fonds de Dotation fonctionne comme une fondation à ceci près qu’il ne possède pas d’œuvres. Laurent Dumas, dans une idée de partage qui lui tient à cœur, met à la disposition de son groupe ses œuvres personnelles. Par rapport à tous les projets immobiliers d’Emerige il y a beaucoup de projets artistiques à mettre en avant, donc l’objectif de ce fonds est aussi de donner plus de visibilité aux actions du groupe en faveur de la création. L’esthétique étant une valeur clé du Groupe Emerige, la création de ce fonds s’inscrit logiquement dans une stratégie de communication de marque.

GEORGIA RUSSELL, Géographie, 2012. Livre découpé. 87 x 60 x 60 cm
Courtesy l’artiste et Galerie Karsten Greve, Cologne, Paris, St-Moritz Collection Laurent Dumas 

 

Dans le cadre du Fonds de Dotation Emerige pour l’Art Contemporain, vous venez de lancer la Bourse Révélations Emerige, pouvez-vous nous expliquer en quoi elle consiste?
La Bourse Révélations Emerige s’adresse aux jeunes artistes entre vingt et trente-cinq ans, français ou vivants en France et qui n’ont pas de galerie. Elle a pour but de soutenir la création française émergente et d’accompagner des artistes dans le lancement de leur carrière. Pour cette première édition, nous avons fait un appel à candidatures et reçu plus de mille dossiers. Nous en avons retenu douze au final.
Qui a sélectionné les artistes ?
Nous avons constitué un comité de sélection composé de la galeriste Fabienne Leclerc, du commissaire d’exposition Gaël Charbau, de moi même et de Laurent Dumasen tant que président du jury. Gaël Charbau a passé du temps avec les douze nominés afin d’organiser une exposition de groupe à partir de leurs travaux. L’exposition de la première édition de la Bourse Révélations Emerige, sera intitulée Voyageurs et se tiendra à la Villa Emerige du 26 novembre au 20 décembre 2014. Le jour de l’inauguration le jury déterminera le lauréat parmi les douze artistes présentés. Ce lauréat se verra remettre la Bourse Révélations Emerige destinée à l’aider à produire ses prochaines pièces. Nous allons également mettre à sa disposition pendant plusieurs mois un atelier pour qu’il puisse travailler. Il aura ensuite sa première exposition à la Galerie In Situ/Fabienne Leclerc au mois de mai 2015. L’ambition de la Bourse étant de le faire intégrer une galerie de renom. Il existe de nombreux prix en faveur des artistes, mais souvent il n’y a pas d’accompagnement après la remise de ces prix. Là nous proposons, avec la Bourse Révélations Emerige un véritable tremplin à plusieurs vitesses.
Le Lauréat bénéficie donc d’une exposition de groupe, d’un  catalogue, d’un atelier pour travailler et d’un premier solo show dans une galerie de renom. Nous souhaitons que chaque année, une galerie différente accepte d’accompagner et de lancer l’artiste lauréat de la Bourse Révélations Emerige. C’est pourquoi, le directeur ou la directrice de la galerie est présent dans le comité de sélection et le jury car il faut qu’il soit en ligne avec les douze artistes sélectionnés au final.
Quel est le montant de la bourse attribuée à l’artiste ?
Il s’agit de 15 000 euros, dont la moitié est attribué à l’artiste et l’autre moitié à la galerie pour l’aider à couvrir ses frais d’exposition, de catalogue, et de promotion de l’artiste. Pour les galeries, aujourd’hui, c’est un vrai challenge de défendre un jeune artiste, cela coûte relativement cher. Il nous semblait donc important que l’artiste et la galerie partagent le montant de la bourse, afin qu’ils travaillent de concert.
Quels sont les autres projets qui sont développés par le Fonds de Dotation Emerige pour l’Art Contemporain ?
Il y a des projets plus directement liés à l’activité immobilière du groupe. On a proposé à la RATP de financer pour partie l’œuvre d’un artiste pour une des prochaines sorties de métro de la ligne 14. Il s’agira de la Station Pont Cardinet aux Batignolles, dont une sortie sur l’extérieur se fera depuis l’un de nos immeubles. Le bâtiment a été dessiné par l’agence chinoise d’architecture MAD, et il nous a semblé pertinent de prolonger ce projet architectural en proposant à un artiste de créer la sortie de métro qu’il abritera. Nous avons donc réalisé une consultation d’artistes en étroite collaboration avec la RATP  et c’est Tobias Rehberger qui a été retenu pour ce projet.
Projet de l’agence MAD incluant la création de la sortie de métro Pont Cardinet de Tobias Rehberger
 
Si je comprends bien vous allez financer avec le Fonds de Dotation Emerige des projets artistiques selon les opportunités immobilières du groupe?
Exactement, pour autre exemple, nous avons développé un programme immobilier à Bourg-La-Reine et nous allons offrir  à la ville un ensemble  sculpture de Marc Vellay (artiste retenu suite  à une consultation avec la ville) qui viendra finaliser notre action « urbaine » dans cette ville.
Quelles sont vos missions en tant que Directrice du Mécénat et des projets artistiques du Groupe Emerige ?
Comme vous l’aurez compris la collection de Laurent Dumas étant étroitement liée au Groupe Emerige, je m’occupe notamment de développer et de valoriser l’un par rapport à l’autre. Dans cet objectif, nous venons d’éditer un catalogue de la collection et nous venons d’ouvrir une exposition autour de cette collection. Nous souhaitons à l’avenir développer des projets artistiques pour le Groupe Emerige notamment à partir et autour de la collection qui incarne la personnalité de son président et fondateur. Nous n’hésiterons pas, par exemple, à solliciter sur certains projets des artistes présents dans la collection de Laurent Dumas, et ce pour faire sens autour de l’image de marque du Groupe que nous souhaitons développer.
Pour la première fois donc vous montrez au public, via l’exposition « As I run, I run, happiness comes closer »,  certaines œuvres de la Collection Laurent Dumas, parlez-nous de cet événement.
L’exposition a été conçue à l’occasion des 25 ans du Groupe Emerige et c’est effectivement la première fois que Laurent Dumas dévoilera au public une partie de sa collection. L’espace qui accueille cette exposition est situé dans l’Hôtel Beaubrun, siège du Groupe Emerige dans le Marais. A cette occasion nous avons demandé au critique d’art et commissaire d’exposition Jérôme Sansde sélectionner une vingtaine d’œuvres et de proposer au public son regard sur la collection.
 
Vue de l’exposition As I Run, I Run, Happiness Comes Closer, Hôtel Beaubrun
 
Pourquoi Jérôme Sans?
Il est directeur artistique du projet que nous développons avec la RATP, c’est une personnalité du monde de l’art que nous connaissons bien et avec qui nous travaillions déjà.  C’est un commissaire d’exposition qui a un regard intéressant et peu conventionnel, capable de donner une vision nouvelle et originale de la collection. Son idée de contextualiser chaque pièce en fonction des desideratas de chaque artiste et une idée vraiment enrichissante pour l’histoire de la collection.
C’est unique. Pour une fois, il y a un collectionneur d’un côté qui fait le choix de montrer sa collection, le commissaire d’exposition qui sélectionne des œuvres tout seul sans l’avis du collectionneur et ensuite il y a les artistes qui interviennent sur leurs œuvres. C’est ce côté assez ouvert autour d’une collection qui était intéressant d’explorer.
Comment Laurent Dumas a-t-il réagit à cette sélection ?
Le choix lui va très bien, il a redécouvert ses œuvres grâce à un accrochage inédit et le récit de l’histoire de la création de chacune d’elle, donné par les artistes.
 
Jim SHAW – Oist Children (Girl & Dog), 2011, Huile sur toile. 119,4 x 244 cm. © Manolo Mylonas.
Courtesy l’artiste et Simon Lee Gallery, London/Hong Kong. Collection Laurent Dumas. 
A l’avenir y aura-t-il d’autres expositions ?
Il n’y aura pas d’autres expositions ici, car l’espace d’exposition est un lieu éphémère. Le groupe possède un autre endroit, la Villa Emerige dans le 16èmearrondissement de Paris, dédié à l’organisation d’événements privés prestigieux, où nous exposons déjà des œuvres. Nous réfléchissons à ouvrir ce lieu pour des visites. Laurent Dumas prête également beaucoup d’œuvres pour des expositions dans des musées, donc ses œuvres sont régulièrement visibles mais différemment. Ce n’est pas quelqu’un qui cherche à se mettre sur le devant de la scène et l’exposition proposée aujourd’hui à l’Hôtel Beaubrun reste un moment exceptionnel dans son cheminement de collectionneur.

Villa Emerige –  Paris XVIème

 

Angélique quel est votre parcours professionnel ?
J’ai passé dix ans dans la presse financière à la communication, puis j’ai participé au lancement d’une start-up dédiée à l’art qui s’appelait Nart,. J’étais directrice de la communication. En 2001, l’aventure fulgurante de Nart s’est arrêtée. J’ai ensuite été embauchée à la Société Générale, où j’ai créé le département du mécénat artistique. Pendant dix ans, j’ai œuvré pour sensibiliser les employés qui vivaient avec cette collection, aider la création, relancer les acquisitions d’œuvres, faire tourner ces œuvres dans des musées, lancer des conférences pour les salariés, monter une journée de l’art, un club pour les amis de la collection, monter des expositions et ouvrir la collection à des amateurs d’art, à des écoles…Au bout de dix ans de travail sur cette collection, j’ai eu envie de retrouver un souffle, une énergie qui se tarissaient à la Société Générale. Laurent Dumasfaisait partie des personnes que je rencontrais régulièrement et avec qui j’échangeais beaucoup. Un jour, je lui ai confié plusieurs idées destinées à l’aider à développer sa collection. Il n’avait pas véritablement le temps de s’en occuper et avait besoin de quelqu’un pour l’aider à la structurer et à l’ouvrir. J’avais également des idées de projets artistiques liés aux activités du Groupe Emerige. Mon ambition étant de développer à travers ces actions la stratégie de marque de la société. Il a tout de suite répondu favorablement à ma proposition et me voilà depuis plus d’un an maintenant à la tête de cette nouvelle aventure.
Vous êtes passée d’une collection d’entreprise à une collection privée, quelles sont les grandes différences ?
J’ai quitté une collection qui n’était pas incarnée et donc finalement relativement « neutre » pour exactement l’inverse ! Je trouve ça passionnant aujourd’hui de m’occuper d’une collection plus forte, plus personnelle et qui peut s’inscrire dans une stratégie de développement d’un groupe et d’une marque à forte valeur ajoutée.

BARTHELEMY TOGUO
The Lovers in the Garden, 2004-05 Impression rehaussée à l’aquarelle sur papier 195 x 119 cm

Courtesy l’artiste et Galerie Lelong. © Manolo Mylonas. ©ADAGP, Paris 2014 

 

Collectionnez-vous ?

Assez peu, j’ai quelques photos chez moi.  Je travaille et je vis au quotidien dans un univers empli d’œuvres, peu importe qu’elles m’appartiennent ou non finalement, l’essentiel pour moi est de vivre avec. Le luxe est que je peux régulièrement changer les œuvres dans mon bureau. Aujourd’hui j’ai deux autoportraits de Claire Tabouret et une œuvre de Barthélémy Toguo, quoi demander de plus ?



Groupe Emerige, Hôtel Beaubrun,
17/19 rue Michel Le Comte 75003 Paris

 www.emerige.com

 

Prélude #1
Morceaux choisis d’une collection
par Laurent Dumas
 
Edition spéciale de Connaissance des Arts
224 pages
40 euros
About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

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