Farah Atassi reçoit le prix Femme de l’art 2015 des TROPHEES FEMMES EN OR
- Posted by Béatrice Cotte
- On 13 décembre 2015
- Prix art contemporain
Farah Atassi : Une femme en or
Créés en 1993, les Trophées Femmes en Or mettent en lumière des femmes d’exception qui participent à l’évolution de la société. Devenu aujourd’hui un rendez-vous féminin incontournable en France, l’événement consacre le talent, le charme et l’énergie de femmes influentes dans tous les domaines : des arts en passant par l’économie, la recherche ou encore l’exploit… Chacune dans leur domaine, contribue à valoriser le rôle et la place de la femme dans notre société et participe à son évolution. Leur parcours constitue un exemple et une source d’inspiration pour toutes et tous.
De gauche à droite les 12 lauréates des Trophées Femmes en Or 2015 : Léa Salamé, Nach, Agnès B, Aude Lemordant, Françoise Holder, Victoria Bedos, Delphine Rémy-Boutand, Bérengère Krief, Anne-Virginie Salsac, Dominique Loiseau, Farah Atassi, Cécile Galoselva.
Cette année la Journaliste de talent et Femme en Or Média 2001, Laurence Ferrari, maîtresse de cérémonie, a révélé le palmarès 2015, lors d’une magnifique soirée organisée dans la Salle des Festivals d’Avoriaz. Pour cette 23ème édition des Trophées Femmes en Or, treize femmes ont été récompensées et mises à l’honneur devant un parterre de plus de 300 personnes.
Farah Atassi, élue Femme de l’art 2015, rejoint ainsi le palmarès impressionnant des Trophées Femmes en Or, avec plus de 250 femmes récompensées depuis ses débuts. Elle succède entre autres dans la catégorie Femme de l’art à Claire Tabouret (2014), Jennyfer Flay (2012), Tatania Trouvé (2011) ou Monique Frydman (2009)…
Farah Atassi est l’une des artistes les plus remarquées d’une jeune génération de peintres. Elle développe une peinture figurative à partir d’un vocabulaire de peintre abstrait : ses formes géométriques génèrent des espaces où sont mis en scène des objets.
Tous ses tableaux reposent sur le même dispositif : un motif géométrique recouvre la surface de la toile et suit les lignes de perspective, créant des effets de distorsions et de profondeur improbables. Ces mouvements sont renforcés par une matière épaisse, rugueuse, chargée de repentirs qui contraste avec la rigueur des lignes droites. Les tableaux de la peintre combinent méticuleusement, à la manière de collages, des formes anachroniques et d’apparence contradictoires, empruntées à la sculpture, la peinture ou les arts décoratifs.
Par son attachement absolu à son médium, Farah Atassi invente une peinture à la fois conceptuelle et physique au travers de mises en scènes toujours étranges.
Farah Atassi, Building the City II, 2013
Huile et glycéro sur toile — 195,5 × 145 cm
Courtesy de l’artiste et galerie Xippas, Paris-Genève-Athènes-Montevideo
Pour Rappel, Farah Atassi, dont j’apprécie tout particulièrement le travail a été nominée pour le Prix Marcel Duchamp 2013. Nous lui avions alors consacré un article à lire sur Follow Art With Me:
FIAC 2013 : 40 ans ! Focus sur la génération f(Y)ac
Farah Atassi est représentée par les Galeries Xippas à Paris et Michel Rein à Bruxelles :
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