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EXPOSITION : « AS I RUN AND RUN, HAPPINESS COMES CLOSER » morceaux choisis d’une collection vue par Jérôme Sans

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 9 octobre 2014
  • Collection privée, Paris

A l’occasion des vingt-cinq ans du groupe immobilier Emerige, son Fondateur et Président Laurent Dumasprésente une exposition exceptionnelle au sein d’un espace dédié de l’Hôtel de Beaubrun, siège social de l’entreprise dans le Marais.

Intitulée As I Run and Run, Happiness Comes Closer, titre emprunté à une œuvre de Fiona Rae, cette exposition présente pour la première fois au public un ensemble d’œuvres issues de la collection privée d’art contemporain de Laurent Dumas. Collectionneur discret, éclairé et passionné, il a confié cet « événement » au renommé critique d’art et commissaire d’exposition Jérôme Sans.

Détail de l’oeuvre de ELMGREEN & DRAGSET – He (Silver), 2013 Résine époxy, revêtement argentique, laque. 190 x 160 x 120 cm.© Claire Dorn. Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris. © ADAGP, Paris 2014

 

Invité à faire une sélection parmi plus de cinq cents pièces, Jérôme Sans a choisi une vingtaine d’œuvres pour offrir une nouvelle lecture de cette collection privée. L’exposition offre une proposition personnelle, reflet du regard aiguisé de Jérôme Sans, mais pas seulement. Loin de se contenter de simples morceaux choisis, et de transformer un espace modeste constitué de trois anciens bureaux en un lieu éphémère d’exposition, le curateur, offre également la possibilité de découvrir, dans un contexte inédit proposé par chaque artiste, l’histoire de la création des œuvres exposées. 

vue de l’exposition avec l’oeuvre de Mark Dion, Pierre Soulage et le néon de Claude Lévêque

Claude LEVEQUE – Hooligan, 2006 Tubes néons bleus. 30 x 230 cm. Courtesy l’artiste et Kamel Mennour, Paris.
Paris 2014 Collection Laurent Dumas. 

 

« Plutôt que de faire émerger un concept global, le parti pris a été de « faire parler » les œuvres elles-mêmes : retracer leur histoire, en invitant les artistes, un à un, à dévoiler la génèse de ces œuvres, à leur « redonner la parole »…Cette exposition souhaite remonter le fil et la narration de chacune des œuvres qui la compose, afin d’en révéler d’autant plus la force, le territoire, la subjectivité, la pertinence dans la différence. Revivre de l’intérieur l’aventure de chacune de ces créations à travers les mots des artistes, apparaît dès lors comme un manifeste à l’image de l’engagement de Laurent Dumas envers la création contemporaine et les artistes ». Jérôme Sans.

L’originalité de la démarche réside donc dans la volonté d’inviter chaque artiste à donner son histoire de l’œuvre et à livrer sa scénographie idéale. La contextualisation de chacune des œuvres par les artistes eux-mêmes dans le cadre d’une exposition collective était un défi osé, relevé avec brio par le commissaire d’exposition, qui a réussi à articuler ensemble une variété de réponses et d’histoires et à insuffler une nouvelle énergie à ce « fragment » de collection.

Le résultat donne à voir une nouvelle narration à travers l’histoire singulière de chaque œuvre. Une aventure entre différents univers artistiques comme autant de nouvelles strates de lecture d’une exposition collective.

Entrée de l’exposition, oeuvre de  Gilles BARBIER – Pornocity, 2000, Technique mixte, 220 x 145 x 135 cm.

Courtesy Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois. © ADAGP, Paris 2014
Collection Laurent Dumas. 

 

Passé le hall d’entrée, qui vous explose à la figure avec sa peinture jaune flashy et une pancarte « d’accueil » un poil « provoc » de Gilles Barbier, Pornocity, love it or leave it, on pénètre dans une exposition moins tape-à-l’œil où la peinture de Pierre Soulages se confronte aux œuvres de Kendell Geers et de Dove Allouche, la sculpture de Kader Attia côtoie le cabinet de curiosité de Mark Dion et où les bandes de Daniel Burenentrent en résonnance avec celles de l’œuvre de Gregor Hildebrandt.

A gauche Pierre SOULAGES – Peinture, 92 x 130 cm, 17 mars 1991, 1991, Huile sur toile. 92 x 130 cm. Courtesy l’artiste. 

Au fond, Kendell GEERS – Ligne de fuite 9025, 2014 Acrylique sur toile. 210 x 180 cm. © 

Courtesy l’artiste et Galerie Yvon Lambert, Le tout Paris Collection Laurent Dumas. 

 

Mon coup de cœur va à cette dernière œuvre, qui, à la demande de l’artiste, a été accrochée sur un mur tapissé de bandes magnétiques noires brillantes issues d’une cassette VHS du film The Swimmer réalisé par Frank Perryet Sidney Pollack (1968). Le fond noir/miroir obtenu par la juxtaposition des bandes linéaires fait ainsi écho à l’oeuvre de  Gregor Hildebrandt, constituée de trois toiles juxtaposées, elles mêmes réalisées à partir de bandes magnétiques contrecollées sur la toile puis retravaillées et grattées. La surface du tableau se charge à la fois d’un potentiel intimiste, sonore et historique, porté par le fond noir abyssal du mur. L’effet est saisissant ! 


Détail de l’oeuvre de Gregor HILDEBRANDT – à gauche le mur et à droite la toileKeine Tränen (Tuxedomoon), 2010, Trois parties. Bandes magnétiques et peinture acrylique sur toile., 269 x 483 cm., 

Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris. Collection Laurent Dumas.

 

L’espace mettant en scène la table d’Erik Dietman, Le philosophe corse et ses amis, et sur les murs latéraux la sculpture de Shilpa Gupta, Someone Else, et la peinture de Jim Shaw, Oist Children (disposée sur l’agrandissement d’une planche d’Ad Reinhardt), fonctionne merveilleusement.

Au premier plan :  Erik DIETMAN – Le Philosophe corse et ses amis, 1993. Technique mixte, assemblage d’objets, pierres et vanités en ivoire. 74 x 181 x 88 cm. Hauteur des sculptures : 30 cm.

Courtesy Galerie Claudine Papillon. Paris 2014. Collection Laurent Dumas. 
Au fond à gauche : Shilpa GUPTA – Someone Else – A Library of 100 Books Written Anonymously or under Pseudonymes, 2011

Livres gravés en acier inoxydable, étagères et supports en acier doux. 488 x 22 x 190 cm.
Courtesy l’artiste et Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Les Moulins. Collection Laurent Dumas. 

Au fond à droite : Jim SHAW – Oist Children (Girl & Dog), 2011. Huile sur toile. 119,4 x 244 cm.

Courtesy l’artiste et Simon Lee Gallery, London/Hong Kong Collection Laurent Dumas. 

 

Au premier plan :  Erik DIETMAN – Le Philosophe corse et ses amis, 1993. Technique mixte, assemblage d’objets, pierres et vanités en ivoire. 74 x 181 x 88 cm. Hauteur des sculptures : 30 cm. 

Courtesy Galerie Claudine Papillon. © ADAGP, Paris 2014. Collection Laurent Dumas. 
Au fond : Jim SHAW – Oist Children (Girl & Dog), 2011. Huile sur toile. 119,4 x 244 cm. 

Courtesy l’artiste et Simon Lee Gallery, London/Hong Kong Collection Laurent Dumas. 

 

Détail de l’oeuvre de Shilpa Gupta

 

On peut regretter, la « vampirisation » du fusain de Robert Longo par les œuvres de Mark Dionet de Kader Attia, qui forment elles aussi un bel ensemble. Sensé hypnotiser le regard avec l’image d’un décolleté féminin ultra-sensuel, l’œuvre de Robert Longo ne retient pas pour autant l’attention et se fond presque dans le paysage de l’exposition.  

Au fond

Mark DION -The Phantom Museum, 2010 Cabinet de curiosités et divers objets en argile et papier maché. 218 x 281 x 35 cm.
Courtesy Galerie In Situ Fabienne Leclerc, Paris. Collection Laurent Dumas. 
A droite, Kader ATTIA – Soldat blessé, masque malade (Lega), 2013. Sculpture en marbre et masque ancien en bois.

Buste : 80 x 51 x 34 cm. Masque : 35 x 20 x 7 cm. Courtesy Galleria Continua, San Gimignano / Beijing / Les Moulins.
Paris 2014 Collection Laurent Dumas. 

 

 

Quant à l’œuvre de Fiona Rae, As I Run and Run, Happiness Comes Closer, qui pourtant a donné son nom à l’exposition, et est la seule œuvre d’une artiste féminine, elle semble paradoxalement « écartée » de l’exposition, puisque présentée dans l’espace d’accueil du Groupe Emerige, situé dans un autre corps de bâtiment…

Fiona RAE – As I Run and Run, Happiness Comes Closer, 2008. Huile et acrylique sur toile. 152,5 x 127 cm.
Courtesy l’artiste et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles
Collection Laurent Dumas. 

 

Ceci étant, l’exposition est une véritable réussite, une belle histoire de partages, de rencontres, une histoire inédite, reflet d’une sincère passion pour l’art !
A voir et à revoir à 

l’Hôtel Beaubrun,
17/19 rue Michel Le Comte 75003 Paris
Du 9 octobre
au 20 décembre 2014
Du mercredi au samedi, de 12 h à 19 h, Entrée libre
 www.emerige.com
JEROME SANS 

Curator, critique d’art, directeur artistique et directeur d’institutions internationalement reconnu, Jérôme Sans après avoir été co-fondateur du Palais de Tokyo à Paris et directeur de l’Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) à Pékin, est aujourd’hui directeur artistique du programme de réaménagement urbain et d’art public « Rives de Saône-River Movie ». Commissaire de nombreuses expositions à travers le monde (Biennale de Taipei, 2000 ; Biennale de Lyon, 2005 ; Nuit Blanche 2006 à Paris, Triennale de Milan, 2010…), il a également cofondé Perfect Crossovers, bureau de consulting pour des projets culturels spécifiques entre la Chine et le reste du monde. 

ARTISTES EXPOSES
DOVE ALLOUCHE
KADER ATTIA

GILLES BARBIER
DANIEL BUREN

ERIK DIETMAN

MARK DION

ELMGREEN & DRAGSET
KENDELL GEERS
LAURENT GRASSO
LORIS GRÉAUD
SHILPA GUPTA
GREGOR HILDEBRANDT
BERTRAND LAVIER
CLAUDE LÉVÊQUE
ROBERT LONGO

FIONA RAE

JIM SHAW

PIERRE SOULAGES
BILL VIOLA

About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

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