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SLICK 2012 : une 7ème édition aux accents graphiques

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 22 octobre 2012
  • 2012, Foire off, Paris

Pour sa 7ème édition la foire off, SLICK Art Fair Paris, abandonne l’esplanade du Palais de Tokyo, pour installer ses quartiers dans un lieu en dur au milieu des galeries d’art contemporain du Marais.

Ainsi, les 1500m2 du Garage, rue de Turenne, accueille 39 galeries, dans un espace divisé en deux étages.

Cette foire, joue la carte des jeunes galeries, 70% des exposants ont moins de 10 ans d’âge, tout en continuant à accueillir des galeries établies à l’instar de la lyonnaise Houg ou des parisiens Jean Fournier et Vidal Saint-Phalle.
La volonté de cette foire est d’être différente et de révéler les talents de demain. Cette année, une fois encore, elle a  répondu avec succès à ses objectifs.
Des trois foires off d’art contemporain que j’ai visité, c’est sans nul doute celle que j’ai préféré. J’ai aimé la sélection des galeries et des artistes exposés et j’ai trouvé que cette édition avait dans l’ensemble une couleur très graphique. De nombreuses œuvres exposées faisaient appel au trait, au tracé, à la ligne, à des compositions parfois très géométriques, structurées…
Je vous propose donc une visite « choisie » de cette foire off but in.
 JOËL ANDRIANOMEARISOA
 
Joël Andrianomearisoa, Négociations sentimentales, 2012, courtesy Galerie Revue Noire,
Installation mix média, 1600 miroirs de poche, structure en bois, 4,65 x 2,21 x 0,63m
La première œuvre que l’on voit (et où l’on se voit) en entrant sur la foire, est l’installation/mur, Négociations sentimentales, de Joël Andrianomearisoa, artiste né en à Madagascar. Cette œuvre, constituée de 1600 miroirs à clapets plus ou moins ouverts, est définie par l’artiste comme « le reflet de soi-même, d’un autre, d’un désir. Pour former un paysage. Une prison. Et au loin la mer. De face ou de biais, les sentiments se reflètent, fragiles, s’ouvrent et se ferment à la lumière. Le miroir est la photo idéale, fugitive, insaisissable. Il devient aveugle, quand de minuscule, il devient immense multiplié à l’infini. »

BERTRAND FLACHOT
 
Bernard Flachot, Remise en lignes, tirage jet d’encre sur papier contrecollé sur médium, 2,50 x 2,50 x 2m,
Courtesy Galerie Felli
Puis, tout de suite à gauche, on est interpellé par cet artiste monté sur un escabeau qui dessine sur les murs de son installation. C’est le projet spécial conçu par Bertrand Flachot pour cette nouvelle édition de Slick. L’œuvre, Remise en lignes, engage le passage du réel photographié à sa correspondance imaginaire recomposée par le dessin de Bertrand Flachot. Au temps parfaitement suspendu de la photographie d’un paysage de sous-bois vient se superposer celui du dessin de l’artiste. Tracées sur écran à l’aide d’une tablette graphique les lignes s’enchevêtrent dans et par l’image pixélisée.
Ni abstrait ni figuratif il peut accompagner l’image pour l’accentuer ou bien s’en détacher pour la recomposer, l’interpréter. Le paysage sera re-mis en lignes, il s’épanouira au sol et sur les parois par le prolongement du dessin in situ de l’artiste. Le spectateur est invité à entrer dans un espace réinventé par le geste du photographe-dessinateur. Le dessin devient une sorte de sismographie du sensible.
CLAIRE TROTIGNON
 
Claire Trotignon,série  Landscapes, Séjour double hauteur,
typographie sur papier vélin d’Arches 170g, 60 x 90cm, éd. de 9,
Courtesy Le Néant Editeur
 L’œuvre de cette jeune artiste est une révélation et un véritable coup de cœur. En regardant ses paysages, j’ai tout de suite pensé aux œuvres du siècle des lumières, aux caprices d’architectures de Piranèse et de Michel-Ange Challe, aux dessins d’architectures idéales de Nicolas Ledoux, et bien évidemment aux textes de Rousseau sur la nature. Les œuvres de Claire Trotignon, je les ai vues comme le syncrétisme de toutes ces références du 18ème siècle « gravées » en moi. Finalement, son œuvre pose aujourd’hui encore les mêmes questions, sur la recherche d’un idéal.
Née en 1985 à Paris, diplômée avec mention spéciale de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Tours en 2008, cette jeune artiste affirme son talent au travers de cette série, Landscapes, réalisée en 2012. A travers ses oeuvres, elle recompose des paysages fictionnels/frictionnels, presque héroïques, en mariant des fragments de gravures anciennes et des architectures contemporaines. Elle offre à voir un paysage presque idyllique, flottant librement dans l’espace. Les bâtiments utopiques dont elle peuple ses représentations, et la tension qui émane de ce contraste entre la nature et ces bâtiments, sont le miroir de l’ambigüité de notre société.

SIMON SCHUBERT
Né en 1976, cet artiste allemand basé à Cologne, imagine lui aussi des architectures idéalisées. Ses œuvres réalisées par pliage de papier blanc tendent à une certaine pureté artistique.

Simon Schubert, oeuvre pliage sur papier, Galerie Van Griten
Il donne à voir également des œuvres plus dérangeantes à regarder comme cette sculpture d’enfants réalisée avec des plumes.
Simon Schubert, sculpture, Courtesy Galerie Van Grinten
 
GIANFRANCO FOSCHINO
Après, une série d’œuvres très graphiques, mon œil s’amuse à regarder trois œuvres vidéographiques…,

Gianfranco Foschino, La Fenetre,  HDV video, Courtesy Galerie Michael Sturm

 

Tout d’abord, La Fenetre (still), de Gianfranco Foschino, jeune artiste chilien de 27 ans. C’est une scène de la vie quotidienne, très intimiste, qu’il nous donne à voir. Deux femmes âgées, discutent et regardent par la fenêtre. Elles passent le temps ? Elles font les commères ? qui sait ce qu’elles se racontent, ce qu’elles regardent ? Elles sont, dans tous les cas, attendrissantes et hypnotisantes. La vidéo est lente, c’est un moment comme suspendu dans le temps, et en ce sens le cadrage de l’œuvre et sa mise en scène dans une boîte lumineuse, rappelle l’œuvre d’un certain Vermeer…

PATRICE BELIN & ANTOINE SCHMITT

 

Sur le stand de la Galerie Charlot, le spectacle est au sol, 1000 pixels/n+141,  est une installation à 4 mains qui symbolise les mouvements des civilisations. Les 1000 pixels lumineux se déplacent ainsi de façon aléatoire, au travers d’un paysage composé de formes en métal, définissant une géographie et délimitant un territoire. Selon le chemin emprunté et les obstacles rencontrés, les pixels lumineux interagissent avec les « montagnes » métalliques.

SAMUEL ROUSSEAU

 

Je ne me lasse pas de regarder les hommes qui tournent en rond de Samuel Rousseau. Dans ses Chemical Houses, ce plasticien, magicien de la vidéo, met en scène des personnages qui tournent en rond dans leur capsule de médicament. Il en résulte une narration simple, en boucle, en mouvement perpétuel, assez déconcertant, absurde et avec un réel pouvoir hypnotique ! Pour lui, ces œuvres sont de la musique et en effet elles me rappellent un petit air de Zazie, « je tourne en rond » , qui pose une vraie question de fond, notre société tourne-t-elle en rond ?

LAURENT CHEHERE
Ce photographe français (Paris, 1972) est un ancien publicitaire passionné de voyages. De Shangai à Valparaiso, de la Paz à Bamako, il nourrit son imaginaire et nous livre son regard sur le monde. De son intérêt particulier pour l’architecture, va naître la série des Flying Houses. Maisons réelles ou imaginaires? Il essaye de nous montrer leur beauté cachée en les arrachant à leur anonymat.
 
Laurent Chéhère, Flying Houses, Linge qui sèche, 2012,
Photographie, 120x120cm éd. de 5, Courtesy Galerie Paris Beijing
En mixant photographie traditionnelle et manipulation numérique, sa série Flying Houses surréaliste élève l’architecture à un niveau jamais vu. Laurent Chéhère isole des bâtiments de leur contexte urbain et les libère de leur environnement étouffant. Les maisons volent ainsi dans les airs, tels des cerfs-volants.
Inspiré par une vision poétique du vieux Paris et par le célèbre court-métrage Le Ballon rouge d’Albert Lamorisse 1956, le photographe a parcouru les quartiers de Belleville et de Ménilmontant en posant son regard sur leurs maisons typiques et « fatiguées ». Les images de l’artiste saisissent une lévitation inattendue : maintenues au sol par des mains invisibles, comme autant de ballons retenus par des fils, ces anciennes bâtisses flottent dans le ciel, glissant sur la surface, elles nous dévoilent leur beauté cachée.
 
Vraie invitation au voyage et métaphore de la fugacité du monde, la série Flying Houses de Laurent Chéhèrenous plonge dans un univers onirique et mouvant plein de surréalisme et de poésie.

LIU BOLIN
 
Liu bolin, Lost in fashion, Vincent Elbaz, Lanvin,  2011,
photographie, 88 x 120cm, éd. de 8, Courtesy Galerie Paris Beijing
Un autre photographe, un autre regard sur notre société, celle du jeune artiste chinois Liu Bolin. Cet artiste déjà confirmé de la scène internationale, conduit des performances en jouant avec le corps et son camouflage comme s’il s’agissait de sculptures vivantes. Il s’intéresse à la question du corps dans l’environnement social : comment se fondre ou au contraire ressortir dans un paysage socio-culturel donné. Il travaille donc toujours en fonction du site dans lequel il conduit ses performances, en tenant compte des éléments visuels et émotionnels autant que des codes sociaux qui transparaissent.
La Galerie Paris Beijing, propose plusieurs photographies de cet artiste, et pour faire un petit clin d’œil à la fashion week de la semaine dernière, j’ai choisi dans la série Lost in Fashion, la photographie « masquant » Vincent Elbaz au milieu de ses créations.

JORGE MAYET
 
Jorgue Mayet, arbre, technique mixte, Courtesy Galerie Houg
 
Fin du parcours de cette édition de Slick, avec un deuxième gros coup de cœur pour les sculptures de l’artiste cubain Jorgue Mayet, qui vit et travaille en Espagne. Le paysage et la nature occupent dans son travail une place essentielle. Il réalise des sculptures miniatures d’arbres, de plantes et autres objets naturels déracinés et en suspension entre ciel et terre. De quoi rêver… 
SLICK
 
 
Sites internet des artistes cités :
www.joelandrianomearisoa.com
www.bertrandflachot.com
www.clairetrotignon.trumbl.com
www.simonschubert.de
www.gianfrancofoschino.com
www.antoineschmitt.com
www.samuelrousseau.com
www.laurentchehere.com
www.galerieparisbeijing.com
www.galeriehoug.com

About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

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