PRIX DDESSIN 2017 : Marie Havel
- Posted by Béatrice Cotte
- On 27 mars 2017
- Prix art contemporain
Deux prix ont été décernés cette année à DDESSIN (17).
Membres du jury 2017 :
Président : Alain Quemin, sociologue et spécialiste de l’art contemporain, journaliste et critique d’art (la Gazette Drouot, Le Journal des Arts, artpress) ; Marie Deparis, philosophe, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante ; Evelyne Deret, collectionneuse et co-fondatrice, avec Jacques Deret, d’Art [ ] Collector ; Christine Frérot, docteur en sociologie des arts et des littératures, EHESS (Paris), historienne d’art et critique d’art (revue ART NEXUS), membre de l’AICA ; Myriam Mihindou, artiste ; Massinissa Selmani, artiste ; Pauline Simons, fondatrice de l’association HYam (Hydra for Artists of the Mediterranean) ; Henri Simons, directeur de l’asbl Atomium.
Le 1er prix a été attribué à Marie Havel, représentée à Paris par la H Gallery qui participait cette année pour la première fois au salon. Marie Havel aura ainsi l’opportunité de partir travailler en résidence de création dans un hôtel du groupe Constance dans l’Océan indien. Son travail sera par ailleurs mis à l’honneur lors de la prochaine édition de DDESSINPARIS.
Marie Havel, née en 1990 à Soissons, vit et travaille à Montpellier. Récemment diplômée de l’École des Beaux-Arts de Montpellier, elle a gagné cette année le premier prix du Salon du Dessin de Montpellier. Elle développe un travail autour de la ruine et de son appréhension à travers ses souvenirs d’enfance, des expérimentations sur les médiums et les matériaux. La tension entre construit et déconstruit, entre découverte et recouvrement, entre jeu et ruine, prend la forme de dessins, de photographies et d’installations.
Le 2ème prix a été remis à Claire Morel, représentée par la Galerie Jean Louis Ramand – Noorforart Contemporary (Aix-en-Provence / Paris), qui partira quant à elle en résidence de création à l’Institut Français de Tanger.
Claire Morel, née en 1974 à Rennes, vit et travaille à Rennes. Artiste autodidacte, elle dessine depuis une dizaine d’années et expose régulièrement en France, en Espagne et en Corée. Elle se nourrit d’images, et travaille sur le lien entre soi et les autres. Ce lien est un monstre qui engloutit les figures qu’elle dessine, il fragmente leurs pensées. Le corps et l’âme sont loin d’une stabilité tranquille et d’une routine sereine.
0 Comments