• Expositions
    • Les expositions en France
    • Les expositions à l’étranger
  • Foires
    • Foires d’art contemporain en France
    • Foires d’art contemporain Internationales
  • Artistes
    • Entretiens
    • Expositions Personnelles
    • Visites d’ateliers
  • Interviews
  • Lieux d’art
    • Lieux d’art en France
    • Lieux d’art à l’étranger
  • Insights
  • News
  • Livres
  • La rédaction
  • Expositions
    • Les expositions en France
    • Les expositions à l’étranger
  • Foires
    • Foires d’art contemporain en France
    • Foires d’art contemporain Internationales
  • Artistes
    • Entretiens
    • Expositions Personnelles
    • Visites d’ateliers
  • Interviews
  • Lieux d’art
    • Lieux d’art en France
    • Lieux d’art à l’étranger
  • Insights
  • News
  • Livres
  • La rédaction

Eva Jospin : « Promenons-nous dans les bois… »

  • Posted by Béatrice Cotte
  • On 18 février 2014
  • Artiste française, Atelier d'artiste, Installation, Paris, Sculpture
Entre deux projets et une exposition collective à la Galerie Suzanne Tarasieve, Eva Jospin nous reçoit dans son atelier du XIIIème arrondissement de Paris. Cette plasticienne de 38 ans « cisèle » dans du carton de monumentales forêts, dont la beauté et le mystère nous invitent à nous perdre dans les profondeurs de notre imaginaire.  L’illusion, l’éloge de la nature, la minutie, la fragilité, le caractère éphémère et ambivalent qui émanent de ses œuvres nous amènent, au delà de l’enchantement, à nous interroger sur notre condition humaine et notre place dans ce monde.
 
 
Eva Jospin, Forêt, oeuvre exposée dans l’atelier, courtesy de l’artiste


Bonjour Eva, vos sculptures représentent des forêts, ce sont des œuvres figuratives, que pensez-vous du retour au figuratif dans l’art contemporain ?
En 1997, quand j’ai commencé à étudier la peinture aux Beaux-Arts de Paris, je me sentais assez isolée. Le retour à une peinture figurative n’était pas encore d’actualité. L’atelier de peinture n’était pas le plus estimé, il était même déprécié par les artistes qui étudiaient d’autres médiums comme la vidéo…Ces dernières années, un décloisonnement s’est opéré entre les disciplines, grâce à des artistes comme Martin Kippenberger, décédé en 1997 d’ailleurs, et qui a été pris comme exemple par les étudiants de ma génération. Une vision transdisciplinaire est revenue dès lors sur le devant de la scène artistique, permettant aux  nouvelles générations d’artistes de passer d’un médium à un autre, ou de mélanger et d’utiliser différentes techniques, sans que cela ne choque plus personne aujourd’hui. Lorsque j’ai commencé dans mon coin à créer des formes figuratives, je sentais ce retour s’opérer mais cela n’était pas encore visible dans les expositions ou les galeries.

Il faut souligner qu’il n’y a qu’en France qu’on a eu une rupture aussi « brutale » avec la peinture figurative. Dans tous les autres pays, nous n’avons pas assisté à une telle fracture, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Angleterre on a toujours exposé ce genre de peinture.

Bizarrement, ce mouvement, qui paraît aujourd’hui collectif en France, semble être la somme de démarches, comme la mienne, isolées au départ. Pour ma part, je trouve cette nouvelle « ère » beaucoup plus intéressante et constructive.
Eva Jospin, oeuvre dans l’atelier, courtesy de l’artiste
 
Comment s’est opéré le glissement de la peinture vers un travail plus sculptural ?
Depuis mon enfance je suis fascinée par le théâtre et les décors peints, la perspective et le trompe l’œil. J’adore consulter des ouvrages anciens sur les décors de théâtres, de fêtes ou d’opéras. Cette fascination pour l’art scénique a très vite amené dans mon travail des questions sur le cadrage, le découpage, le collage, la profondeur et j’ai finalement assez rapidement mixé les techniques. Je me suis vite sentie limitée en peinture et j’ai  eu rapidement envie de sortir du cadre. Je me suis donc mise à sculpter le carton mais avec une technique picturale. Quand on regarde mes œuvres, on constate qu ‘elles possèdent comme en peinture : un cadrage, un découpage de l’image, un format de tableau. Esthétiquement, elles s’apparentent à des hauts-reliefs, mais techniquement je ne pars pas d’un bloc et je n’enlève pas de la matière pour les réaliser. Je les exécute à la manière d’un peintre, en partant du fond et en ajoutant successivement des couches telles des touches de peinture. Au fond je suis un peintre qui sculpte et qui s’autorise de sortir du cadre de la peinture.
Aviez-vous conscience, avant d’exposer aux Gobelins, des analogies qui existent entre vos représentations de forêts et celles que l’on trouve dans les tapisseries anciennes ?
Je n’en avais pas vraiment pris conscience. Pour la première forêt que j’ai réalisée, je voulais être dans une représentation hybride entre une représentation fantaisiste de la nature, que l’on trouve parfois dans la peinture ancienne et une représentation réaliste, photographique. J’ai observé au Musée du Louvre comment était traitée la nature dans la peinture de la Renaissance et du Classicisme et j’ai notamment étudié Les Quatre Saisons de Nicolas Poussin. J’ai été fascinée de voir qu’il y avait un extrême soucis de réalisme dans la représentation des personnages, de la peau, des tissus, de l’architecture, et des perspectives et beaucoup moins dans la représentation de la nature parfois très fantaisiste. Quand la Manufacture des Gobelins m’a proposé d’intégrer une œuvre dans l’exposition Gobelins par nature, Éloge de la Verdure XVIème– XXIème siècle, j’ai alors pu constater qu’il y avait des similitudes frappantes entre mes représentations de forêts et celles des tapisseries anciennes.  Ce qui m’a le plus touché à vrai dire ce sont les rapprochements que l’on peut faire « techniquement » entre ces deux formes d’art. Comme pour la réalisation de mes œuvres, la tapisserie demande un geste manuel, minutieux, lent et quotidien. Dans les deux cas, on crée lentement un motif et on ne voit le résultat du travail qu’à la fin.
Eva Jospin, Forêt exposée à la Manufacture des Gobelins en  2013, bois et carton, 7mètres de longueur x 3 mètres de hauteur
Est-ce le hasard qui guide votre geste, ou y a t-il une préparation du sujet en amont?
Il m’arrive de faire des dessins préparatoires mais généralement ils atterrissent très vite par terre dans un coin de l’atelier. Dans mon processus créatif, je laisse une place au hasard, mais qui est finalement contrôlé. Mes représentations de forêts sont toutes différentes dans les détails les unes des autres. A chaque réalisation j’essaie de me retrouver dans un espace et une atmosphère singulière. La très grande œuvre, qui est dans l’atelier, est par exemple complétement différente de celle exposée à la Manufacture des Gobelins. Elle possède des éléments qui tombent du haut du cadre et si on réfléchit elle évoque plus l’atmosphère d’une grotte que d’une forêt.
 
 
Dans l’atelier d’Eva Jospin,  à gauche, l’oeuvre citée dans le texte
 
Vos forêts sont donc des constructions mentales comme les paysages de Poussin ?
Ce sont en effet des représentations mentales. Elles servent à se projeter. Elles se dressent devant nous comme un écran qui nous permet d’entrer dans notre propre  paysage intérieur.


Quand décidez-vous que l’œuvre est finie ?
Comme je l’expliquais précédemment, il y a dans mes œuvres un mélange de réalisme et de fantaisie. La notion de réalisme est apportée par la profusion des détails. Parfois, la réalisation de ces détails devient obsédante. Cependant, il arrive toujours un moment où je m’arrête, car l’œuvre devient à mes yeux clairement aboutie.  Techniquement, je sais toujours quand arrive la dernière couche, car il faut trouver un équilibre pour que l’œuvre tienne debout et soit stable. A partir de là, soit je continue à ajouter des détails et des branchages, soit non. 
 
Détail, oeuvre vue de profil
 
 
Souvent, j’ai envie d’en faire beaucoup plus, mais je m’aperçois qu’il suffit simplement de quelques détails bien placés pour que la composition s’équilibre et que l’œuvre soit finie. Par exemple, sur cette toute petite œuvre, il ne manque que deux ou trois branchages en haut et quelques détails. C’est l’histoire d’une après-midi  de travail pour finir maintenant cette pièce.

Eva Jospin, petite forêt vue dans l’atelier en cours de finalisation,
courtesy de l’artiste
 
 
Vous travaillez sur plusieurs œuvres en même temps, en passant de l’une à l’autre ?
Au commencement, je ne faisais qu’une seule pièce à la fois et mes forêts avaient toutes le même format 2m50 par 3m50.  C’était à mes yeux le format idéal pour des œuvres qui restaient facilement transportables et assez grandes pour pouvoir se perdre dedans. Ce travail se faisait dans l’isolement et dans la concentration de l’atelier. C’était à la fois exaltant et dur. Cela a pris deux ans, entre le temps de la réalisation et le temps de la recherche d’un lieu avant que j’expose ma première forêt. Aujourd’hui, les choses ont beaucoup évoluées, les commandes et les projets se multiplient, les tailles des forêts changent pour s’adapter aux lieux où elles seront exposées et cela est devenu plus compliqué de travailler de cette manière.
 
Atelier d’Eva Jospin
 
Je continue de venir tous les jours à l’atelier, mais je dois repenser ma façon de travailler. Il faut que je m’entoure parfois d’assistants pour pouvoir répondre aux différents projets que j’entreprends, je ne peux plus tout faire toute seule. Il faut donc que j’opère un changement d’organisation.
Donc pour répondre à la question,  aujourd’hui, je ne peux plus monopoliser mon attention sur une seule pièce et je travaille sur plusieurs œuvres à la fois, d’échelles très différentes. 
 
Eva Jospin dans son atelier
 
Parlez-nous de vos futures réalisations
Je travaille à l’atelier sur de nouveaux projets avec des axes de travail différents.
Il y a tout d’abord un projet qui s’aventure dans la grande échelle, car plus mes pièces sont grandes, plus elles fonctionnent bien, donc j’ai ce fantasme de faire encore plus grand, mais autrement. Pour réaliser ce projet, il faut des financements et faire des recherches, des dessins techniques, des maquettes…C’est une nouvelle façon d’appréhender mon art, plus périlleuse mais plus exaltante aussi. A ce stade, je ne peux pas vous en dire plus… Tout ce temps de réflexion est contrebalancé avec des réalisations plus immédiates, car j’ai besoin tous les jours de faire des choses avec les mains. C’est le moment ou je plonge dans une sorte d’apnée. Je crois qu’il y a un rêve d’absorption là dedans et c’est très important qu’il continue à exister.
J’aborde également parallèlement une réflexion sur les tout petits formats. L’univers de la miniature m’a toujours attirée. La folie du détail y est tout aussi présente que dans les grandes pièces. Cela m’interroge et je cherche d’autres manières de travailler dans la minutie, car je crois que dans les miniatures il y a autant de perte de repères, d’exaltation, d’impression de plonger dans un autre monde que dans la grande  échelle. C’est donc un autre axe de travail que j’explore via les maquettes.
Ces projets seront-ils toujours en carton et sur la thématique des forêts ?
Oui pour certains et non pour d’autres, aujourd’hui je ne m’impose rien. Il y a plusieurs autres thématiques qui m’intéressent : la grotte et le balcon par exemple. J’ai envie de créer des œuvres qui soient plus dans l’élément sculptural en soi et de me trouver à la frontière entre la sculpture, le décor et le trompe l’œil. La question de l’ornementation m’intéresse aussi tout particulièrement. Cela fait très longtemps que j’ai envie qu’apparaisse dans mon travail la question du motif répétitif décoratif, de l’ornement et de l’esthétique. J’ai étudié un an et demi l’architecture et à l’époque on ne pouvait pas parler d’ornementation en architecture, c’était très mal vu. La question de l’ornement, du motif, n’est pas à mon sens du tout superficielle, elle est présente dans toutes les cultures du monde. Le travail que j’envisage de réaliser autour du balcon, est donc un travail autour du motif, de l’espace urbain, de la nature et du trompe l’œil.
Atelier d’Eva Jospin, au premier plan des éléments de balcon sur lesquels Eva travaille
 
Aujourd’hui vous ne travaillez que sur des commandes pour des institutions muséales ?
Non, j’ai également des particuliers qui me commandent des pièces pour chez eux et dans les deux cas ce qui m’intéresse c’est de m’adapter aux espaces dans lesquels les œuvres seront exposées. j’ aime beaucoup l’idée que mon œuvre est faite sur-mesure et s’insère parfaitement dans un cadre et une histoire. J’ai remarqué que plus l’œuvre épouse le mur, plus elle fonctionne. J’adore l’univers des arts décoratifs, le mélange de plusieurs arts dans un même espace pensé dans son ensemble pour créer au final une pièce unique. Mes œuvres sont un peu comme les boiseries du XVIIème  et  XVIIIème siècles qui épousaient l’espace d’une pièce dédiée. C’est aussi l’idée d’une composition d’ensemble dans un cadre !
Je regrette un peu cette époque où tous les corps de métiers d’art travaillaient ensemble pour donner vie à une œuvre d’art commune. Les œuvres d’art contemporaines sont aujourd’hui décontextualisées. La plus part du temps, elles sortent des containers pour être exposées dans des « White cube ». Elles doivent être très concentrées sur elles-mêmes pour fonctionner. Mais je pense que les choses bougent et que les artistes vont avoir envie d’intégrer des projets plus pensés dans leur globalité. Je trouve l’idée séduisante de laisser à travers des bâtiments qui perdureront dans le temps, quelque chose aux générations futures par rapport à notre relation à l’art, à notre travail et à l’espace. C’est aussi un moyen de s’inscrire de façon plus pérenne dans l’histoire de l’art.
Bon, avec mes œuvres en carton, c’est une vraie problématique, car ce médium reste à terme  éphémère…
Oui, comment envisagez-vous la conservation de vos œuvres ?
Je suis tout à fait consciente que mes œuvres ne résisteront qu’un certain temps.
Il y a une contradiction évidente dans mes créations entre le fait de représenter des arbres qui sont des éléments solides, rigides et qui peuvent durer mille ans et l’utilisation pour les réaliser d’un matériau léger et fragile. Il y a également dans mon travail l’idée du cycle de la vie et du recyclage. Le carton est issu de l’arbre, il évoque aussi les problèmes liés à la déforestation, l’écologie et la fragilité de notre écosystème. Tout ça est assez explicite et je pense que lorsque l’on regarde mes œuvres on le ressent. Ensuite, sur le constat que mes sculptures ne dureront qu’un temps, le temps d’une vie peut-être, ce n’est pas forcément très grave, car il restera des traces à travers des documents photographiques ou des vidéos.
Cela amène une autre réflexion sur le fait que la résistance d’une œuvre, n’est pas tant liée au matériau qui la constitue qu’aux choix que feront les générations futures pour conserver telle œuvre plutôt qu’une autre…
Donc finalement, la question de la pérennité de mon travail compte et en même temps ne compte pas vraiment!

Eva Jospin, Forêt, détail, courtesy de l’artiste
 
Collectionnez-vous ?
Non, par contre, comme je n’ai pas les moyens de collectionner, j’aimerais un jour prendre le temps de réaliser une collection « à la manière de ». Je me ferais par exemple une œuvre dans le goût de Lucio Fontana, un faux petit dessin d’ Edouard Vuillard, un parapluie en éponge naturelle comme celui de l’artiste surréaliste Wolfgang Paalen…C’est un fantasme finalement assez enfantin qui rappelle les premiers travaux artistiques que nous demandent les maîtres et les maîtresses d’école, comme faire un dessin à la façon de Miro ou des découpages à la manière de Matisse !
En parlant d’enfance, Il y a d’ailleurs un rapport à l’enfance très présent dans votre œuvre, non ?
Oui, dans mes forêts il y a l’imaginaire des contes et des mythes qui ressurgit.  Les forêts sont des lieux propices pour se perdre et se faire peur, cela permet d’aborder la question de la connaissance, de l’identité, du chemin que l’on doit prendre, des choix que l’on doit faire dans la vie. Où nous situons nous ? Où allons-nous ? Que faisons nous personnellement et collectivement de nos vies ?  La forêt est une thématique très puissante !
Les forêts comme les grottes ont été les premiers refuges pour l’homme. Ce sont des éléments primitifs, archaïques, fortement ancrés dans notre imaginaire. C’est une iconographie universelle qui s’est imposée à moi comme une évidence.
Les forêts, que je confectionne, sont à la lisière de l’espace dans lequel on entre ou on sort et où on a encore des notions d’espace. Ensuite, lorsque l’on s’enfonce dans la forêt il y a une sensation de perte totale des repères. Mes forêts jouent là-dessus et invitent à se perdre. Oscillant entre tableau, sculpture et haut-relief, chaque forêt, opère à la fois comme écran et comme espace de projection dans lequel le spectateur peut s’évader à l’envi. C’est l’exploration de cette frontière entre la réalité et l’imaginaire qui m’intéresse.
 
Exposition en cours
 
Le bas-relief dans tous ses états, Exposition collective du 16 janvier au 15 mars, Galerie Suzanne Tarasieve, LOFT 19, Passage de l’Atlas, 75019 Paris. www.suzanne-tarasieve.com
Eva Jospin, La Forêt, 2012, bois et carton, 196 x 130 x 35cm, photo Rebecca Fanuele
Courtesy de l’artiste et de la Galerie Suzanne Tarasieve
 
Dernières expositions personnelles

– 2013, Carte blanche à Eva Jospin, Manufacture des Gobelins, Paris
– 2011, Détails d’une forêt, Galerie Pièce Unique, Paris
– 2011, Al blu di Prussia, Naples

Expositions collectives

– 2013, Domaine de Chaumont, Chaumont sur Loire

– 2013, La dernière vague, la friche Belle de Mai, Marseille

– 2012, Nuit Blanche, Paris

– 2012, Chambre à part, Paris

– 2012, Eva Jospin Pierre Pol Lecouturier, Château de Ratilly

– 2011, Round the Clock, Arsenale Novissimo, Venise

– 2011, Biennale de sculpture, Yerres

– 2011, Parcours Saint Germain, Paris

– 2010, Rehab, Fondation Edf, Paris

– 2010, Musée de la Chasse et de la Nature, Paris


 Vidéo / Interview

Emission Radio 


Emission « La Vignette » France Culture
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4593807
About Béatrice Cotte

Fondatrice et Rédactrice en chef Diplômée d'une maîtrise en Histoire de l'art (Panthéon Sorbonne - Paris IV) et d'un Mastère en Management de l'édition (ESCP), elle commence sa carrière dans l'édition de livres d'art (Ville de Lyon et Imprimerie Nationale). Après une expérience en marketing dans le domaine du Luxe (LVMH et LANCASTER) et la création de deux marques textiles (Une Fée, Un Ange et Magic Stroller Bag), elle revient à ses premiers amours, l'art, et fonde en 2012 le site Follow Art With Me, transformé en 2016 en Follow Art With Us. En 2016, Béatrice est membre du Jury du Prix des Amis du Palais de Tokyo. En 2017 elle fonde l'association FAWU et la Bourse FAWU ABROAD.

0 Comments

Leave Reply Annuler la réponse

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.

Abonnez-vous à notre newsletter

Articles récents
  • JULIEN DISCRIT Lauréat 2019 de la Bourse FAWU ABROAD
  • Les trois finalistes de la Bourse FAWU ABROAD 2019
  • Bourse FAWU ABROAD 2019 – Les 12 artistes nommés
  • Un nouveau lieu et un nouveau comité de sélection pour la Bourse FAWU ABROAD 2019
  • Retour sur une résidence à Los Angeles menée tambour battant par Morgane Tschiember, notre lauréate FAWU ABROAD 2018

CLAIRE TABOURET : «Visite d’atelier et entretien»

Previous thumb

OLIVIER MASMONTEIL : « La mémoire du passé »

Next thumb
Scroll
Keep in Touch

FOLLOW ART WITH ME Tous droits réservés

Articles les plus lus
  • CLAIRE TABOURET : «Visite d’atelier et entretien»
  • ART COLLECTOR 2018 : MARION CHARLET
  • Thomas Henriot : New York – Exposition « The Color of Summer »
  • Gaïa Donzet quitte la Fondation Carmignac
  • Biennale de Venise 2015-Partie I – Les Giardini
Blog roll
Art Addict - Artfacts - Artports.com - Artreview - Artsper - Slash - Sleek Mag - Souvenirs from earth TV - UN-SPACED - Wadmag - Zéro Deux
Abonnez-vous à notre newsletter

@2015 Tous droits réservés FollowARtWithME